QUELQUES EXEMPLES DE DOCUMENTS EXTRAITS DES ARCHIVES DU C.E.P.H.E.S. ET DE L’A.U.R.O.R.E.

AVERTISSEMENT : Les documents qui figurent dans la présente rubrique ne sont donnés qu’au titre d’exemples. Ils ne constituent qu’un tout petit échantillonnage par rapport à la masse de documents qui ont été réunis ou consultés par l’ A.U.R.O.R.E. et le C.E.P.H.E.S. depuis 1980. Il n’est pas envisageable, dans le cadre d’un site Internet destiné au public, de reproduire toute cette masse de documentation d’autant que de nombreux documents exigent, pour leur parfaite compréhension, un minimum de formation scientifique, technique et médicale.

Notre sélection s’est opérée en raison de l’intérêt général et historique des documents, lesquels peuvent être de nature scientifique et médicale ou plus spécifiquement politiques.

Ils démontrent que, contrairement à ce que l’on s’efforce de laisser croire au grand public, à la presse et aux médias, la nocivité des rayonnements électromagnétiques non ionisants - à basses ou à hautes fréquences - est connue et confirmée depuis plusieurs décennies. Ils prouvent, par ailleurs, qu’il existe bel et bien une sorte de COMPLOT D’ETAT visant à étouffer la réalité des faits et à privilégier les intérêts des grands lobbies industriels et financiers au détriment de la santé et de la sécurité des travailleurs et de la population toute entière.

Nous avons, par ailleurs, pris le parti de ne pas reproduire les documents qui ne sont pas rédigés en Français (exception faite pour des documents très courts) afin que nos sources soient aisément accessibles au plus grand nombre, d’autant que les sources anglo-saxonnes peuvent être consultées via un certain nombre de sites britanniques ou américains.

Pour plus de détails en ce qui concerne les documents cités ou reproduits partiellement, nous contacter.

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Certains documents présentés dans la liste ne sont illustrés que d'un ou deux extraits.
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  1. Communications effectuées lors de la journée thématique organisée par le Pr Luis Miro le 25 janvier 1991 à Paris, Faculté de Jussieu.
    - Action des radio-fréquences chez l'homme : Ce document présente l’intérêt de comporter, de la main même du professeur Luis Miro, un bon résumé de ses premières études épidémiologiques. Elles ont été réalisées à l’époque où le jeune Dr Miro effectuait son service militaire dans l’Armée de l’Air française, aux environs de 1959. On y trouve l’ énoncé des troubles constatés chez des techniciens militaires et ce, pour des densités de puissance qui étaient inférieures à 200 µW/cm².
    - Etudes expérimentales portant sur les actions biologiques des radio-fréquencecs : le seul document rendu public (suite à un quiproquo...) par le professeur Bernard VEYRET concernant ses travaux sur les effets biologiques des ondes électromagnétiques. Où l'on peut lire noir sur blanc que les radio fréquences ONT une action biologique. (Nous espérons que les internautes sauront faire bon usage de ce document datant de plus de dix ans afin de rafraichir la mémoire défaillante du professeur Bernard VEYRET lors des conférences publiques où il est régulièrement invité par les industriels des télécommunications pour vanter l'inocuïté des téléphones portables et autres antennes-relais, en totale contradiction avec ses propres travaux.)

  2. République française – Ministère d’Etat chargé de la défense nationale – Instruction n° 23/DN/DCP/PRA/HS du 8 août 1972 relative à la protection contre les rayonnements électromagnétiques (non ionisants).
    C’est l’un des plus anciens documents officiels français prouvant que la dangerosité des rayonnements non ionisants est parfaitement établie et connue des pouvoirs publics depuis le début des années 70.

  3. Extraits de la notice d’information de l’INRS de 1978
    Comme d’autres organismes officiels français, l’INRS avait une position beaucoup plus claire en 1978 et au début des années 80 qu’aujourd’hui. Cela provient des pressions que les lobbies et les pouvoirs publics exercent sur les organismes officiels qui détiennent des informations " gênantes " en ce qui concerne les dangers bien réels que les nuisances physiques font peser sur les travailleurs et sur la population en général.

  4. Rapport de recherche LPC n°95 – Ministère de la santé et du cadre de vie - Ministère des transport – Laboratoire central des Ponts et Chaussées - Rédigé en juin 1979 par G. Baillot – Publié en juin 1980.
    Ce document est relatif aux " possibilités d’utilisation des hyperfréquences en génie civil " et comporte une " étude bibliographique " ainsi qu’une annexe relative à la protection et législation vis-à-vis des rayonnements électromagnétiques. Le point 2 de cette annexe concerne les effets néfastes des rayonnements hertziens et les protections à adopter. On constate que le rédacteur de ce rapport, bien que s’exprimant avec une certaine " prudence ", reconnaît de facto l’existence d’effets biologiques " spécifiques ", autrement dit " non thermiques ".

  5. Organisation Mondiale de la Santé – Série des Critères d’Hygiène de l’Environnement – n° 16 – Radiofréquences et Hyperfréquences – Genève 1981.
    Cette monographie de 147 pages est le premier ouvrage que l’OMS a consacré aux effets néfastes des rayonnements de type RF/MO. Comme on peut le lire dans le texte d’introduction que nous avons cru utile de reproduire in extenso, c’est en novembre 1971 que l’OMS avait, pour la première fois, réuni (à La Haye) un groupe de travail destiné à étudier les risques associés aux hyperfréquences.

  6. Parlement belge – Chambre des représentants – Question n° 166 du 27 avril 1982 posée par le député Willy Burgeon 
    C’est la première question parlementaire posée sur la base du rapport édité par l’A.U.R.O.R.E. en 1981. On constate que les autorités politiques belges étaient informées de la réalité des faits et de l’existence de lois et de réglementations dans certains pays, notamment les pays de l’Est. Cette démarche politique aboutira à l’adoption de la loi-cadre du 12 juillet 1985, après que Daniel DEPRIS ait défendu son projet devant le Conseil Supérieur de l’Hygiène Publique (1983-1984).

  7. Leucémie, électricité et magnétisme : une nouvelle preuve de la difficulté de l’épidémiologie des cancers – Dr Alain Marie - Journal du Médecin – 30 juillet 1982 
    Ce court article, publié par la presse médicale française, est sans doute le seul qui ait fait état, dans les pays francophones d’Europe occidentale, de l’imposante enquête épidémiologique dont les résultats avaient été publiés, le 22 juillet 1982, par le " New England Journal of Medecine ". Financée par les services de santé de l’Etat de Washington (à ne pas confondre avec la ville de Washington), cette étude statistique avait porté sur 438.000 décès d’hommes de plus de 20 ans, intervenus entre 1950 et 1979. Répartis en 158 causes de décès et 218 catégories professionnelles, ils avaient fait apparaître une surmortalité par leucémie dans une dizaine de professions soumises à des rayonnements électromagnétiques. On notera par ailleurs que le Pr Jean Bernard avait déclaré que s’il ne fallait pas prendre cette étude au pied de la lettre, il ne fallait pas, à l’inverse, la négliger. Et il avait ajouté qu’une piste ne pouvait être éliminée qu’après des contrôles soigneux. Malgré cela, l’étude de l’Etat de Washington ne fut prise en considération par personne et passa totalement inaperçue en Europe occidentale.

  8. Organisation Mondiale de la Santé – Publications du bureau régional pour l’Europe – n° 10 – La protection contre les rayonnements non ionisants – 1985 
    Cet ouvrage de 291 pages comporte 7 chapitres et un glossaire. Il aborde les différents aspects de la pollution électromagnétique.

  9. Dépêche AFP(Agence France Presse) du 8 juillet 1987 
    Elle est relative aux travaux épidémiologiques menés, dans la région de Denver, par l’équipe du Dr Carpenter.

  10. Lettre de Daniel DEPRIS à la rédaction de " Science et Vie " - 1989 
    Extrait publié dans la rubrique du " Courrier des lecteurs ".

  11. Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France – A propos de la section " Evaluation des risques dans l’environnement " - 1990 
    Contrairement à d’autres pays (comme la Belgique), le ministère français de la santé n’a jamais jugé utile de se doter d’une section spécialisée dans l’étude spécifique des agents physiques en général et des rayonnements non ionisants en particulier. C’est donc la section " Evaluation des risques dans l’environnement " qui est chargée de donner un avis sur les problèmes résultant de l’exposition des populations et des travailleurs aux agents physiques. Cette section est manifestement composée d’incompétents notoires lorsque l’on prend la peine de lire les rapports qu’elle a pu produire. Notons ainsi que, lors de la séance de mai 1989, cette section avait traité aussi bien des vitamines, que des gants liquides, des cercueils hermétiques, du radium, des conflits de compétence en matière de toxicovigilence et, accessoirement, des effets des champs électriques et magnétiques générés par les lignes à haute tension. Tout cela en moins de quatre heures ! C’est sur la base des " avis " formulés par cette section habilement manipulée par les lobbies (lors de la séance de mai 1989, le rapport sur les lignes électriques avait été présenté par une " invitée ", à savoir Mme Ménétrier du Commissariat à l’Energie Atomique !) que le ministère français de la santé établi sa politique. Autant savoir !

    Notons encore que le CSHP a pour principe de se hâter lentement. C’est ainsi que le procès-verbal de la réunion de mai 1989 ne fut adopté qu’un an plus tard, en mai 1990, comme le prouve la première page du document qui est en notre possession.

    En Belgique, Daniel DEPRIS, président de l’A.U.R.O.R.E., fut auditionné dès 1983 par la sous-section " rayonnements non ionisants " du CSHP à propos de son projet de loi-cadre relatif aux agents physiques, lequel sera à l’origine de la loi du 12 juillet 1985 (voir par ailleurs).

  12. Tableau de classification des agents cancérigènes – Environmental protection Agency (EPA) – USA 1990.
    En 1990, l’EPA, agence fédérale américaine pour la protection de l’environnement, avait proposé de classifier les champs magnétiques à très basses fréquences (50-60 Hz des réseaux électriques à courant alternatif) dans la sous-catégorie " B1 " de cette classification, ce qui en faisait un agent plus nettement cancérigène que la dioxine, les PCB, le DDT, le béryllium ou le tétrachlorure de carbone. Cette proposition de l’EPA a été âprement combattue par le lobby américain de l’électricité, comme on s’en doute.

  13. Proposition de directive européenne " Agents physiques " - Texte final de décembre 1992.
    Ce document, qui porte la référence COM(92) 560 final – SYN 449, est le seul texte sérieux qui ait été rédigé à la demande des instances communautaires. Elle concernait les " prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques ". Elle concernait les rayonnements non ionisants, le bruit et les vibrations mécaniques. Bien que le CEPHES ait demandé que les infrasons et les ultrasons soient inclus dans le texte (comme dans la loi-cadre belge du 12 juillet 1985), notre exigence ne fut pas satisfaite.

    L’extrait que nous reproduisons (partie 1, partie 2) démontre que, dès le début des années 90, les instances supérieures de la communauté européenne étaient informées de l’importance du problème, tout au moins en ce qui concernait les risques en milieux professionnels. On notera cependant que, dans bien des cas, la population dite " générale " (non professionnelle) peut être exposée à des niveaux de rayonnements supérieurs à ce que subissent les travailleurs des secteurs exposés. Le texte complet de la proposition de directive " Agents physiques " comportait 119 pages. Il n’a pas pu être adopté par le Conseil des ministres de l’Union compte tenu des manœuvres orchestrées par les agents des lobbies et notamment par le " clan Cresson " qui défendait les intérêts des industriels français (Edith Cresson ayant été salariée par le groupe Jeumont-Schneider) au sein de la commission européenne.

  14. Note du service médical EDF-GDF à propos d’un projet de " collaboration " avec l’INSERM – Drs Lambrozo et Dab – 1991. (Page 1 de la note, page 2 de la note)
    On trouve là les éléments d’une tentative à peine voilée de manipulation de l’INSERM par le service médical d’EDF-GDF. Ce document était annexé à une lettre de Remy Carle, directeur-adjoint d’EDF au Pr Lazare, directeur de l’INSERM ( 30 janvier 1991). (Page 1 de la lettre, page 2 de la lettre)

  15. Article du " Nouvel Observateur " relatif à la tentative d’éviction du Dr Ellen Imbernon, médecins du travail et membre du service des études épidémiologiques d’EDF-GDF – 31 octobre 1996
    Parce qu’elle avait refusé de se laisser censurer par le service " communication " d’EDF, le Dr Imbernon fut licenciée sous un prétexte fallacieux mais réintégrée dans ses fonctions par décision du tribunal du travail. A la suite de ce scandale, le service des études épidémiologiques d’EDF-DGF, dirigé par le Pr Marcel Goildberg, fut démantelé. Pour EDF, ce service aurait dû apporter sa caution à la " politique maison " en matière de réseaux. Au lieu de cela, Ellen Imbernon et Marcel Goldberg firent des déclarations et publièrent des articles (notamment dans la presse médicale américaine) qui déplurent à la direction d’EDF. Le refus d’Ellen Imbernon de se soumettre à l’ " Imprimatur " des " communicants " fut à l’origine de l’affaire.

  16. Chapitre " Conclusions " du rapport de l’Académie de Médecine relatif aux effets des rayonnements électromagnétiques – Juin 1993.
    Même si, globalement, les membres de l’Académie tentèrent de nier les évidences et de noyer le poisson, ils reconnurent que, dans le cas des leucémies de l’enfant, la relation entre la maladie et l’exposition aux champs électromagnétiques ne peut être niée purement et simplement. On notera toutefois que cette conclusion n’est pratiquement jamais mentionnée dans les documents qui se réfèrent à ce rapport de l’académie (voir plus loin).

  17. Extrait du rapport d’un commissaire-enquêteur à propos des nuisances potentielles d’une ligne à haute tension aérienne – 1993.
    Dès le début des années 90, certains commissaires-enquêteurs prirent en considération les avis formulés par les experts (dont Daniel DEPRIS) qui mettaient en avant les effets néfastes des champs électriques et magnétiques générés par les installations électriques à courant fort. Ils admirent également que l’enfouissement des réseaux de transport et de distribution constituait une solution valable.


  18. Ecouter l'interview du Professeur Robert Becker
    concernant les effets des champs magnétiques sur l'homme

    ecouter
    Extrait de l'émission diffusée sur ARTE le 25 janvier 1993.
    (.mp3 - 1 min. 29 sec. - 175 Ko)
    Cet extrait démontre que les effets des champs électromagnétiques sur l'homme sont parfaitement établis depuis des années.

  19. Extrait d’une lettre du président Clinton à propos des effets potentiels des champs électromagnétiques.
    Cette phrase démontre que le président des Etats-Unis tenait en parfaite considération les résultats des études menées dans les pays scandinaves.

    En Europe, les dirigeants politiques persistent, eux, à nier les évidences et à cautionner les mensonges distillés par les agents des groupes de pression agissant pour le comptes des milieux industriels et financiers. On s’en rendra compte en lisant les propos honteux qui sont reproduits dans le rapport émanant de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (rapport Kert rendu public en janvier 2002). Les parlementaires français persistent à se discréditer aux yeux de l’opinion publique et devront, un jour ou l’autre, rendre compte de leur comportement, devant le peuple ou devant la justice.

    Le rapport Kert a, par ailleurs, pour objet de crédibiliser une thèse absolument fausse selon laquelle " le fait d’enterrer les lignes… n’est probablement pas susceptible d’apporter un bénéfice significatif en matière de santé publique… ". Le rapporteur a notamment publié un dessin qui relève de la malhonnêteté intellectuelle puisqu’il tente de laisser croire, par une habile manipulation, que le champ magnétique généré par une liaison souterraine et plus important que celui que générerait, à intensité égale, une ligne aérienne. Or, cette insinuation est FAUSSE puisqu’elle découle d’une comparaison malhonnête entre deux configurations qui ne sont pas comparables (ligne aérienne à armement triangle et liaison souterraine posée en nappe). On notera, en passant, que le dessin incriminé a été produit… par l’OMS ! mais, bien entendu, il n’y a aucune chance pour que le député Kert reconnaisse publiquement son erreur et fasse modifier son rapport en conséquence !

    Dans le cas de l’exemple proposé par le rapport Kert (400 kV – 1000 A), un calcul honnête démontre que la solution aérienne génèrera, à 10 mètres de distance (par exemple) une induction magnétique B qui sera comprise entre 24 µT (pour une disposition en triangle comme sur le dessin de l’OMS) et 34 µT pour une disposition en nappe. Dans le cas d’une liaison souterraine conçue et réalisée en fonction des impératifs de maîtrise du champ magnétique (disposition en trèfle jointif), l’induction B, toujours à 10 mètres des câbles (enterrés à 1m,80 de profondeur) sera de l’ordre de 0,17 µT. Pour une pose en nappe sous fourreaux de PVC, elle serait comprise entre 1 et 1,5 µT (selon diamètre des câbles et distance entre phases). On est donc loin, vraiment très loin, des valeurs mentionnées dans le rapport Kert, à savoir un maximum de 10 µT pour la ligne aérienne et près de 40 µT pour la solution souterraine.

    Le 22 mars 2002, le président du CEPHES n’a pas été en mesure de produire, dans des conditions satisfaisantes (et comme prévu initialement), les preuves de cette manipulation indigne lors de la venue du député Kert à Montcuq (Lot). C’est bien regrettable.

    Dans son ouvrage intitulé " Electricité, Environnement et Santé " (sans doute disponible fin 2002), Daniel DEPRIS démontre l’ampleur de la politique de désinformation qui est menée par les pouvoirs publics de la plupart des pays européens (et notamment par la France).

  20. Mémorandum (compte-rendu) de la réunion FIEE du 20 octobre 1994.
    Les extraits que nous reproduisons sont significatifs des basses manœuvres de lobbying qui sont menées sous le couvert de certaines " fédérations professionnelles " (comme la FIEE, devenue aujourd’hui la FIEEC) qui regroupent les représentants des grands groupes industriels (Alsthom, Thomson, Sycabel, …) et des grandes entreprises d’Etat (comme EDF et le CEA). Pour avoir accepté de se soumettre aux pressions des lobbies (à partir de 1991), le Pr Luis Miro fut nommé " conseiller médical et scientifique " de la FIEE et de quelques autres groupes de pression du même genre (comme le Cénélec). Il a ainsi échangé son honnêteté contre quelques strapontins bien dérisoires ! On relève notamment qu’en ce qui concerne les très dangereuses plaques de cuisson à induction magnétique, le Pr Miro avait indiqué qu’il était possible d’obtenir une autorisation pour procéder à des expérimentations sur des cobayes humains, ce qui est en totale contradiction avec la déontologie médicale donc indigne d’un médecin.

  21. Rapport ISTISAN 95/29 – Institut supérieur italien de la Santé – 1995.
    Tableaux relatifs à quelques études menées dans le courant des années 80 et au début des années 90. L’Istisan a publié plusieurs brochures très intéressantes en ce qui concerne les effets sanitaires des rayonnements non ionisants. L’Italie est, avec la Suisse et la Belgique, le pays qui s’est intéressé le plus tôt à cette problématique de santé publique. Plusieurs lois et règlements (nationaux ou régionaux) on été adoptés par les autorités italiennes pour limiter l’expositions des citoyens aux nuisances électromagnétiques. 

  22. Lettre de la direction d’EDF-Martinique au maire de Ducos – Décembre 1995.
    On y trouve la mention, honteusement malhonnête, selon laquelle "  Pour ce qui concerne les effets magnétiques et électriques sur les personnes du fait de la présence de la ligne, ils sont nuls, toutes les études n’ayant pu prouver le contraire à ce jour " ! Une telle mention, faite à la fin de 1995, est tout bonnement scandaleuse. C’est le genre de discours qu’EDF tient depuis plusieurs décennies. C’est celui qu’elle s’efforce, aujourd’hui encore, de faire cautionner par des rapports manipulés, comme ceux du CSHP, de l’OMS ou de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (comme le rapport Kert de décembre 2001). Le CEPHES déplore qu’aucune loi ne permette de poursuivre pénalement les personnes qui diffusent des information de ce type, lesquelles relèvent pourtant du délit de " négationnisme " au sens large du terme.

  23. Effets hématologiques et immunologiques des champs électromagnétiques environnementaux – Dr L. Bonhomme-Faivre – Communication de 1995.
    On peut y lire que " En conclusion, cette étude montre qu’une exposition chronique à des CEM (champs ElectroMagnétiques) de 1,2 à 6,6 µT - de basse fréquence environnementaux – peut générer chez l’homme des troubles neurovégétatifs, hématologiques et immunologiques ". L’étude de l’équipe de l’Hôpital Paul Brousse (Villejuif) avait porté sur des sujets exposés, au moins 8 heures par jour, à des champs induits par des transformateurs et des câblages situés sous les locaux où ils travaillaient.

  24. Lettre émanant du cabinet de Mme Corinne LEPAGE, ministre français de l’environnement – 30 août 1996 –
    Le cabinet de Mme Lepage est le seul qui ait eu la politesse d’accuser réception du projet de loi-cadre que la présidence du CEPHES a tenté de faire adopter par la France depuis 1988. TOUS les autres ministres ont préféré pratiquer la politique de l’autruche en ne répondant pas à nos courriers, qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre. La plus " muette " de tous les ministres de l’environnement qui se sont succédés depuis 1988 a été Dominique Voynet. Le projet de loi-cadre fut effectivement transmis au ministère de la santé publique dans les meilleurs délais (voir suite ci-dessous).

  25. Lettre émanant de la direction générale de la santé, sous-direction de la veille sanitaire – 23 septembre 1996 –
    C’est la réponse du ministère de la santé après que le projet de loi-cadre du CEPHEs lui soit parvenu par la voie ministérielle (le ministre de la santé n’ayant pas répondu à notre courrier). On voit que le Dr COQUIN, sert la soupe habituelle et entonne le vieux refrain " Tout va très bien Madame la Marquise,… ". Les argument sont évidemment fallacieux mais l’on notera que, dans le paragraphe final, la DGS laisse entendre que l’administration française n’aurait pas les moyens de mettre en place un dispositif véritablement efficace de contrôle et de mise en œuvre des mesures de protection et de prévention. Ce qui signifie, en clair, que la DGS reconnaît " de facto " que la France s’est laissée déborder par l’ampleur du problème et que ses instances politiques et administratives ne sont plus capables d’endiguer le phénomène, avec toutes les conséquences que cela implique.

    La France est, par ailleurs, l’un des très rares pays où le ministre de l’Industrie répond aux questions qui sont du ressort du ministre de la santé. Nous en tenons pour preuve la lettre du 1er décembre 1997, signée Christian Pierret (secrétaire d’Etat à l’Industrie), qui répond à une demande d’informations émanant du maire de St Girons, conseiller-général de l’Ariège. La lettre stipulait clairement que cet élu avait " souhaité dispose d’informations relatives aux risques éventuels pour la population " qu’une ligne à très haute tension pouvait représenter. La question était donc bel et bien du ressort du ministère de la santé. Ce qui n’a pas empêché le ministère de l’Industrie de s’empresser de s’immiscer dans un domaine qui n’est absolument pas de sa compétence. Quant au ministre de la santé (B. Kouchner), il a attendu le 6 janvier 1998 pour répondre à la même demande d’informations en répercutant, bien évidemment, les mêmes mensonges que son collègues de l’industrie. Nous sommes bel et bien là au cœur d’un complot d’Etat visant à privilégier les intérêts du très puissant lobby de l’électricité (CEA, EDF, RTE, etc…) au détriment des droits les plus élémentaires des citoyens. Ce complot est facilité par l’incompétence notoire d’un très grand nombre de ministres, d’élus et de hauts-fonctionnaires ainsi que par le carriérisme, la cupidité et le manque de scrupules des médecins de salon qui font la loi au sein des instances sanitaires françaises (DGS, CSHPF, académie de médecine,…).

  26. Extraits d’un mémoire en réponse de Me Corinne Lepage, avocat spécialisé dans le droit de l’environnement et ancien ministre français de l’environ-nement – 25 août 1998 .
    Il s’agit ici des pages ayant trait aux effets des champs électromagnétiques à très basses fréquences sur la santé humaine. Ce mémoire de 13 pages a été rédigé à l’intention du tribunal administratif de Fort-de-France dans le cadre d’une action menée par des citoyens martiniquais que Daniel DEPRIS assiste en sa qualité d’expert technique et de spécialiste de l’hygiène de l’environnement. C’est Mme Lepage – à l’époque où elle était ministre de l’environnement – qui avait obtenu l’abandon définitif du projet de construction d’une ligne aérienne 400 kV entre la France et l’Espagne, via la vallée du Louron. On notera que Me Lepage précise bien que les lignes à basse tension (ou moyenne tension) mais à fort ampérage peuvent être aussi nocives que certaines lignes à haute ou très haute tension, ce qui est exact.

  27. Extrait d’un document émanant des services toulousains d’EDF – Juillet 1997.
    Il était censé répondre au mémoire de 50 pages (et à son dossier-annexe de 420 pages) remis par Daniel DEPRIS au commissaire-enquêteur chargé d’un dossier relatif à l’implantation d’un poste de transformation. Comme dans d’autres documents de ce type, on cite un extrait du rapport de l’académie de médecine mais en " oubliant " les conclusions de ce rapport (voir le document 12). On notera que le document mentionne que : " Comme le fait remarquer M. DEPRIS dans son mémoire, il n’appartient pas à EDF de décider en matière de santé publique… ". Il n’empêche que cette entreprise – et son ministère de tutelle – ont toujours tenté d’imposer leurs volontés en cette matière, y compris en se mêlant de ce qui ne les regarde pas. Ils ont exercé des pressions inadmissibles sur les instances officiellement habilitées à s’occuper de la santé publique et de la médecine du travail (voir la lettre de C. Pierret au maire de St Girons). Et ils n’ont pas cessé de produire des documents lamentablement mensongers à ce propos, comme le démontre le présent document.

  28. Réponse de la dénommée Voynet Dominique, ex-ministre français de l’environnement et porte-parole des " verts ", à une question écrite posée pat Mme Y. Benayoun-Nakache, député de Haute-Garonne .
    On trouve les mêmes informations mensongères dans une réponse à une question posée par Mme M. Denis, député du Nord (31 août 1998).

    On constate que Voynet (qui est médecin-anesthésiste de profession) répercute les mensonges d’Etat et ne mentionne pas les conclusions " dérangeantes " de l’Académie. C’est une preuve éclatante du fait que la dénommée Voynet (et son successeur) était aux ordres des lobbies industriels, conformément au " pacte secret de gouvernement " qu’elle avait signé au château de Champ-sur-Marne en date du 2 septembre 1997 (voir articles publiés par " Le Point " en date du 6 septembre 1997 et par " France Soir " en date du 25 mai 2000). C’est sur la base de ces réponses scandaleuses (surtout de la part d’une ministre prétendument " verte ") que le président du CEPHES a déposé plainte en vertu de la directive européenne 90/313/CEE établissant le libre accès à l’information en matière de pollution de l’environnement.

    Depuis leur entrée au gouvernement, en juin 1997, les " verts " français n’ont jamais cessé de se comporter en complices actifs de la politique de désinformation et de manipulation menées par les pouvoirs publics à la solde d’EDF et des grands lobbies industriels et financiers.

    A ce titre, les dirigeants des " verts " français méritent d’être dénoncés publiquement comme ayant trahi l’écologie au profit de leurs méprisables intérêts personnels. Le parti de Voynet, Cpchet, Mamère et consorts ne peut donc plus, en aucune manière, revendiquer son attachement à l’écologie et à la défense de l’environnement et du cadre de vie. Dans le cas contraire, il faudra dénoncer les " verts " pour abus de confiance.

    A propos de l’attitude scandaleuse des verts français, on pourra se reporter à la lettre ouverte rédigée, en date du 23 juillet 1998, par François SCHAFER, ancien porte-parole de la " commission santé " des verts. Membre du parti écologiste depuis 1984, il a démissionné en juillet 1998, écoeuré par les basses manœu-vres politiciennes, et autres procédés " staliniens " (selon les terme de sa lettre) qui sévissent au sein des instances dirigeantes des " verts " français. Cet " Adieu aux verts " d’un vieux militant écologiste n’a cependant pas eu l’écho qu’il méritait. Parmi les propos pertinents émis par François Schäfer, relevons notamment ce qui suit : " …Malheureusement pour l’avenir de l’écologie politique en France, les Verts s’occupent plus de leurs luttes intestines ou de savoir comment rester le plus longtemps possible " sans pouvoir " au gouvernement, que de provoquer un vaste rassemblement populaire autour de l’idée majeure que nous défendons : LE DEVELOPPEMENT DURABLE DE L’HUMANITE SUR LA PLANETE TERRE, condition préalable indispensable à tout changement structurel, donc " durable " de notre société… un parti politique ne doit exister que par l’importance de ses électeurs et non de ses " notables ". Sinon, il devient un parti " croupion " à la botte du pouvoir… Notre maxime : FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT ne va-t-elle pas se résumer à FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT PLUS MAL ?

    Je ne supporte plus les luttes de pouvoir, au sein même du parti, pour la conquête de quelques postes honorifiques ou stratégiques afin d’obtenir la majorité interne au sein des Verts. Je deviens allergique aux stratégies politiciennes qui, dans nos réunions, occupent le principal de notre temps et de notre énergie, en occultant l’essentiel : LA PRESERVATION DE LA SANTE PAR LA TRANSFORMATION ECOLOGIQUE DE LA SOCIETE. Je me décide à quitter les verts car je pense que la dérive politicienne du Parti va lui faire rater cette mission essentielle qui est de servir d’outil pour cette transformation fondamentale… ".

    A cette lettre-ouverte de François Schäfer, il faut ajouter celle que rédigea, en août 1999, le président de France-Nature-Environnement, lequel avait eu droit à un strapontin au sein du cabinet de D. Voynet. Lorsqu’il donna sa démission, J-P. Raffin, fit diffuser une lettre assez dénonciatrice qui n’eut pas plus d’écho que celle de Schäfer. Il y dénonçait le fonctionnement stérile, absurde, voire anti-démocratique, des cabinets ministériels (comme D. Depris le fait depuis plus de vingt ans). Il disait notamment : " …Comme de nombreux Verts, j’ai découvert ce qu’est l’Etat en France : un mélange burlesque de dorures monarchiques et de fracs 3e république liés à des protocoles désuets, des comportements stéréotypés où les actes sont accomplis sans que soit posée la question de leur pertinence ou de leur efficacité, un système où la hiérarchie prime sur les compétences réelles… J’ai découvert un monde figé qui n’imagine pas que l’on puisse s’interroger sur ses modes de fonctionnement et son efficacités perçus obligatoirement comme les meilleurs du monde. J’ai découvert un monde où, par définition, l’Etat a raison et définit ce qui est d’intérêt général sans se soucier de ce que pense le citoyen… Après deux ans passés au sein de cette machine, j’ai l’impression que, pour beaucoup, le service de l’Etat est plus le service d’institutions que celui des citoyens. La lutte acharnée pour le maintien des privilèges et des territoires de castes l’illustre bien…Je croyais naïvement qu’un appareil d’Etat démocratique était au service des citoyens et soucieux des agents qui travaillent pour lui. J’ai vu un monde sans respect pour le travail et pour ceux qui l’accomplissent, sans cesse bousculé de consignes contradictoires pour satisfaire aux lubies du moment parce que le vibrion de l’esbroufe remplace la réflexion et le fond, la précipitation, comble l’absence d’anticipation…Si l’on demandait à un martien de faire la différence entre le fonctionnement de la Cour de Louis XIV et le fonctionnement d’un gouvernement d’aujourd’hui, il constaterait sans doute qu’à part les perruques et les costumes, il n’y en a guère. Et encore, je me demande si Louis XIV n’avait pas plus de considération pour ceux qui travaillaient pour lui. J’ai rencontré des femmes et des hommes politiques honnêtes et dévoués mais j’en ai aussi croisé beaucoup d’une malhonnêteté intellectuelle confondante et d’une mauvaise foi abyssale. Je n’ai pas vu que l’Etat traite mieux les premiers que les seconds au motif que l’oint électoral autorise bien des turpitudes. "

    Schäfer a dénoncé les turpitudes internes des Verts et Raffin l’absurdité des institutions dites " républicaines " auxquelles les dirigeants(e)s des verts français apportent leur caution depuis 1997. Dans les deux cas, les auteurs de ces lettres ont vécu longuement les problèmes " de l’intérieur ". Ce sont des témoins authentiques qui n’ont démissionné que parce qu’ils ne pouvaient plus cautionner de tels comportements, des comportements si éloignés de ce que furent les principes fondateurs de l’écologie politique.

    En se présentant aux élections présidentielles de 2002, les " verts " français n’ont fait que se ridiculiser encore un peu plus. Parti sans adhérents (moins de 4.000 en règle de cotisation pour toute la France, ce n’est pas un parti mais un groupuscule !), partenaire gouvernemental sans le moindre pouvoir, formation prétendument " écologiste " qui se fiche de l’écologie comme de son premier bulletin de vote, le parti de Voynet, Cochet, Mamère et consort n’est plus qu’une caricature de parti politique et une insulte vis-à-vis des écologistes authentiques.

    Note : copie intégrale des lettres de F. Schäfer et J-P. Raffin peut être obtenue auprès du CEPHES.

  29. A propos des applications pratiques des phénomènes thermo-électriques pour la production de froid et d’électricité – Daniel DEPRIS – Juillet 1999 .

    Note de synthèse relative à certaines applications écologiques de la thermo- électricité. Daniel DEPRIS, qui s’est beaucoup intéressé à l’histoire en général – et à l’histoire des sciences et des technologies en particulier – démontre que l’on a envisagé, dès les années 30, de recourir aux effets thermo-électriques (effet Seebeck, effet Thoson, …) pour produire de l’électricité. Il a lui-même conçu le principe d’un " mur thermo-électrique " capable de produire de l’électricité domestique en exploitant les différences de température entre la face intérieure et la face extérieure d’un mur. Il rappelle aussi que, dès les années 60, le CNRS avait mis au point un réfrigérateur qui ne faisait appel à aucune énergie "externe " et qui exploitait également des différences de température naturelles. La note était complétée par différentes illustrations dont la plus ancienne, datant de 1890, représente un calorifère développé par la Sté française " de Clamond ". Ce dispositif industriel, connu sous le nom de " pile de Clamond " produisait à la fois de la chaleur et du courant électrique. Alimenté au coke (ou par tout autre combustible), le calorifère transformait une partie de la chaleur de combustion en électricité par le truchement de thermo-couples disposés en couronne. La force électromotrice atteignait 110 volts (courant continu) et produisait environ un demi-cheval de puissance à l’heure (soit un peu moins de 370 watts) pour une consommation de 10 kg de coke. A la même époque, les laboratoires utilisaient différents modèles de la " pile Chaudron " qui fonctionnait au gaz de ville sur le même principe (puissance de 5 à 6 W pour une tension de 2,9 à 5,5 V).

    Ces piles de la fin du XIXe siècle furent sans doute les premiers dispositifs à " cogénération " puisqu’elles produisaient simultanément de la chaleur et de l’électricité.

    Daniel DEPRIS estime que l’on devrait redécouvrir les énormes avantages de la thermoélectricité, une technologie extrêmement fiable qui pourrait compléter avantageusement – et même remplacer – les coûteuses et fragiles " photopiles " (cellules photovoltaïques).

    Dans le même ordre d’esprit, le président du CEPHES a rédigé plusieurs articles relatifs à la propulsion électrique (dont l’article qui a été publié par la revue " FLUVIAL ") en rappelant que c’est en 1838 qu’un premier véhicule mû par l’électricité a transporté effectivement des passagers (il s’agissait d’une chaloupe équipée du moteur électrique de Jacobi et qui navigua à contre-courant sur la Néva en présence du Tsar).

    Dans son ouvrage consacré à la voiture électrique, il a refait l’historique des véhicules électriques terrestres, depuis le chariot de Davidson (1839) jusqu’aux véhicules les plus récents (véhicules alimentés par piles à combustible et voitures " solaires "), en passant par le tricycle de Trouvé (1881), les " électromobiles " qui équipaient 98 % des taxis parisiens en 1899 ainsi que les très nombreux modèles de voitures électriques qui furent produites entre la fin du XIXe siècle et la fin du XXe. Il démontre que ce sont les pressions exercées par les milieux industriels et financiers américains (Rockefeller, Ford,…) qui incitèrent les constructeurs européens à sacrifier la voiture électrique dès 1904-1905.

    Une nouvelle édition de cet ouvrage sera sans doute disponible, sur CD Rom, avant la fin de 2002.

  30. La guerre propre – 17 Novembre 2002
    Les armes électromagnétiques. Emission de radio sur France Inter.

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