AVERTISSEMENT : Les documents qui figurent dans la présente rubrique ne sont donnés quau titre dexemples. Ils ne constituent quun tout petit échantillonnage par rapport à la masse de documents qui ont été réunis ou consultés par l A.U.R.O.R.E. et le C.E.P.H.E.S. depuis 1980. Il nest pas envisageable, dans le cadre dun site Internet destiné au public, de reproduire toute cette masse de documentation dautant que de nombreux documents exigent, pour leur parfaite compréhension, un minimum de formation scientifique, technique et médicale.
Notre sélection sest opérée en raison de lintérêt général et historique des documents, lesquels peuvent être de nature scientifique et médicale ou plus spécifiquement politiques.
Ils démontrent que, contrairement à ce que lon sefforce de laisser croire au grand public, à la presse et aux médias, la nocivité des rayonnements électromagnétiques non ionisants - à basses ou à hautes fréquences - est connue et confirmée depuis plusieurs décennies. Ils prouvent, par ailleurs, quil existe bel et bien une sorte de COMPLOT DETAT visant à étouffer la réalité des faits et à privilégier les intérêts des grands lobbies industriels et financiers au détriment de la santé et de la sécurité des travailleurs et de la population toute entière.
Nous avons, par ailleurs, pris le parti de ne pas reproduire les documents qui ne sont pas rédigés en Français (exception faite pour des documents très courts) afin que nos sources soient aisément accessibles au plus grand nombre, d’autant que les sources anglo-saxonnes peuvent être consultées via un certain nombre de sites britanniques ou américains.
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Communications effectuées lors de la journée thématique organisée par le Pr Luis Miro le 25 janvier 1991 à Paris, Faculté de Jussieu.
- Action des radio-fréquences chez l'homme : Ce document présente l’intérêt de comporter, de la main même du professeur Luis Miro, un bon résumé de ses premières études épidémiologiques. Elles ont été réalisées à l’époque où le jeune Dr Miro effectuait son service militaire dans l’Armée de l’Air française, aux environs de 1959. On y trouve l’ énoncé des troubles constatés chez des techniciens militaires et ce, pour des densités de puissance qui étaient inférieures à 200 µW/cm².
- Etudes expérimentales portant sur les actions biologiques des radio-fréquencecs : le seul document rendu public (suite à un quiproquo...) par le professeur Bernard VEYRET concernant ses travaux sur les effets biologiques des ondes électromagnétiques. Où l'on peut lire noir sur blanc que les radio fréquences ONT une action biologique. (Nous espérons que les internautes sauront faire bon usage de ce document datant de plus de dix ans afin de rafraichir la mémoire défaillante du professeur Bernard VEYRET lors des conférences publiques où il est régulièrement invité par les industriels des télécommunications pour vanter l'inocuïté des téléphones portables et autres antennes-relais, en totale contradiction avec ses propres travaux.)
République française – Ministère d’Etat chargé de la défense nationale – Instruction n° 23/DN/DCP/PRA/HS du 8 août 1972 relative à la protection contre les rayonnements électromagnétiques (non ionisants).
C’est l’un des plus anciens documents officiels français prouvant que la dangerosité des rayonnements non ionisants est parfaitement établie et connue des pouvoirs publics depuis le début des années 70.
Extraits de la notice dinformation de lINRS de
1978
Comme dautres organismes officiels français,
lINRS avait une position beaucoup plus claire en 1978 et au
début des années 80 quaujourdhui. Cela
provient des pressions que les lobbies et les pouvoirs publics
exercent sur les organismes officiels qui détiennent des
informations " gênantes " en ce qui
concerne les dangers bien réels que les nuisances physiques
font peser sur les travailleurs et sur la population en général.
Rapport de recherche LPC n°95 Ministère
de la santé et du cadre de vie - Ministère des
transport Laboratoire central des Ponts et Chaussées -
Rédigé en juin 1979 par G. Baillot Publié
en juin 1980.
Ce document est relatif aux " possibilités
dutilisation des hyperfréquences en génie
civil " et comporte une " étude
bibliographique " ainsi quune annexe relative à
la protection et législation vis-à-vis des
rayonnements électromagnétiques. Le point 2 de cette
annexe concerne les effets néfastes des rayonnements hertziens et
les protections à adopter. On constate que le rédacteur
de ce rapport, bien que sexprimant avec une certaine
" prudence ", reconnaît de facto
lexistence deffets biologiques " spécifiques ",
autrement dit " non thermiques ".
Organisation Mondiale de la Santé Série
des Critères dHygiène de lEnvironnement
n° 16 Radiofréquences et Hyperfréquences
Genève 1981.
Cette monographie de 147 pages est le
premier ouvrage que lOMS a consacré aux effets néfastes
des rayonnements de type RF/MO. Comme on peut le lire dans le texte
dintroduction que nous avons cru utile de reproduire in
extenso, cest en novembre 1971 que lOMS avait, pour la
première fois, réuni (à La Haye) un groupe de
travail destiné à étudier les risques associés
aux hyperfréquences.
Parlement belge Chambre des représentants
Question n° 166 du 27 avril 1982 posée par le député
Willy Burgeon
Cest la première question
parlementaire posée sur la base du rapport édité
par lA.U.R.O.R.E. en 1981. On constate que les autorités
politiques belges étaient informées de la réalité
des faits et de lexistence de lois et de réglementations
dans certains pays, notamment les pays de lEst. Cette démarche
politique aboutira à ladoption de la loi-cadre du 12
juillet 1985, après que Daniel DEPRIS ait défendu son
projet devant le Conseil Supérieur de lHygiène
Publique (1983-1984).
Leucémie, électricité et
magnétisme : une nouvelle preuve de la difficulté
de lépidémiologie des cancers Dr Alain
Marie - Journal du Médecin 30 juillet 1982
Ce
court article, publié par la presse médicale
française, est sans doute le seul qui ait fait état,
dans les pays francophones dEurope occidentale, de limposante
enquête épidémiologique dont les résultats
avaient été publiés, le 22 juillet 1982, par le
" New England Journal of Medecine ". Financée
par les services de santé de lEtat de Washington (à
ne pas confondre avec la ville de Washington), cette étude
statistique avait porté sur 438.000 décès
dhommes de plus de 20 ans, intervenus entre 1950 et 1979.
Répartis en 158 causes de décès et 218
catégories professionnelles, ils avaient fait apparaître
une surmortalité par leucémie dans une dizaine de
professions soumises à des rayonnements électromagnétiques.
On notera par ailleurs que le Pr Jean Bernard avait déclaré
que sil ne fallait pas prendre cette étude au pied de
la lettre, il ne fallait pas, à linverse, la négliger.
Et il avait ajouté quune piste ne pouvait être
éliminée quaprès des contrôles
soigneux. Malgré cela, létude de lEtat de
Washington ne fut prise en considération par personne et
passa totalement inaperçue en Europe occidentale.
Organisation Mondiale de la Santé
Publications du bureau régional pour lEurope n°
10 La protection contre les rayonnements non ionisants
1985
Cet ouvrage de 291 pages comporte 7 chapitres et un
glossaire. Il aborde les différents aspects de la pollution
électromagnétique.
Dépêche AFP(Agence France Presse) du 8
juillet 1987
Elle est relative aux travaux
épidémiologiques menés, dans la région
de Denver, par léquipe du Dr Carpenter.
Lettre de Daniel DEPRIS à la rédaction de
" Science et Vie " - 1989
Extrait
publié dans la rubrique du " Courrier des
lecteurs ".
Conseil Supérieur dHygiène Publique de
France A propos de la section " Evaluation des
risques dans lenvironnement " - 1990
Contrairement à dautres pays (comme la Belgique),
le ministère français de la santé na
jamais jugé utile de se doter dune section spécialisée
dans létude spécifique des agents physiques en
général et des rayonnements non ionisants en
particulier. Cest donc la section " Evaluation des
risques dans lenvironnement " qui est chargée
de donner un avis sur les problèmes résultant de
lexposition des populations et des travailleurs aux agents
physiques. Cette section est manifestement composée
dincompétents notoires lorsque lon prend la peine
de lire les rapports quelle a pu produire. Notons ainsi que,
lors de la séance de mai 1989, cette section avait traité
aussi bien des vitamines, que des gants liquides, des cercueils
hermétiques, du radium, des conflits de compétence en
matière de toxicovigilence et, accessoirement, des effets des
champs électriques et magnétiques générés
par les lignes à haute tension. Tout cela en moins de quatre
heures ! Cest sur la base des " avis "
formulés par cette section habilement manipulée par
les lobbies (lors de la séance de mai 1989, le rapport sur
les lignes électriques avait été présenté
par une " invitée ", à savoir Mme
Ménétrier du Commissariat à lEnergie
Atomique !) que le ministère français de la santé
établi sa politique. Autant savoir !
Notons encore que le CSHP a pour principe de se hâter lentement. Cest ainsi que le procès-verbal de la réunion de mai 1989 ne fut adopté quun an plus tard, en mai 1990, comme le prouve la première page du document qui est en notre possession.
En Belgique, Daniel DEPRIS, président de lA.U.R.O.R.E., fut auditionné dès 1983 par la sous-section " rayonnements non ionisants " du CSHP à propos de son projet de loi-cadre relatif aux agents physiques, lequel sera à lorigine de la loi du 12 juillet 1985 (voir par ailleurs).
Tableau de classification des agents cancérigènes
Environmental protection Agency (EPA) USA 1990.
En
1990, lEPA, agence fédérale américaine
pour la protection de lenvironnement, avait proposé de
classifier les champs magnétiques à très basses
fréquences (50-60 Hz des réseaux électriques à
courant alternatif) dans la sous-catégorie " B1 "
de cette classification, ce qui en faisait un agent plus nettement
cancérigène que la dioxine, les PCB, le DDT, le
béryllium ou le tétrachlorure de carbone. Cette
proposition de lEPA a été âprement
combattue par le lobby américain de lélectricité,
comme on sen doute.
Proposition de directive européenne
" Agents physiques " - Texte final de décembre
1992.
Ce document, qui porte la référence COM(92)
560 final SYN 449, est le seul texte sérieux qui ait
été rédigé à la demande des
instances communautaires. Elle concernait les " prescriptions
minimales de sécurité et de santé relatives à
lexposition des travailleurs aux risques dus aux agents
physiques ". Elle concernait les rayonnements non
ionisants, le bruit et les vibrations mécaniques. Bien que le
CEPHES ait demandé que les infrasons et les ultrasons soient
inclus dans le texte (comme dans la loi-cadre belge du 12 juillet
1985), notre exigence ne fut pas satisfaite.
Lextrait que nous reproduisons (partie 1, partie 2) démontre que, dès le début des années 90, les instances supérieures de la communauté européenne étaient informées de limportance du problème, tout au moins en ce qui concernait les risques en milieux professionnels. On notera cependant que, dans bien des cas, la population dite " générale " (non professionnelle) peut être exposée à des niveaux de rayonnements supérieurs à ce que subissent les travailleurs des secteurs exposés. Le texte complet de la proposition de directive " Agents physiques " comportait 119 pages. Il na pas pu être adopté par le Conseil des ministres de lUnion compte tenu des manuvres orchestrées par les agents des lobbies et notamment par le " clan Cresson " qui défendait les intérêts des industriels français (Edith Cresson ayant été salariée par le groupe Jeumont-Schneider) au sein de la commission européenne.
Note du service médical EDF-GDF à
propos dun projet de " collaboration " avec lINSERM Drs Lambrozo et Dab
1991. (Page 1 de la note, page 2 de la note)
On trouve là les éléments dune
tentative à peine voilée de manipulation de lINSERM
par le service médical dEDF-GDF. Ce document était
annexé à une lettre de Remy Carle,
directeur-adjoint dEDF au Pr Lazare, directeur de lINSERM
( 30 janvier 1991). (Page 1 de la lettre, page 2 de la lettre)
Article du " Nouvel Observateur "
relatif à la tentative déviction du Dr Ellen
Imbernon, médecins du travail et membre du service des études
épidémiologiques dEDF-GDF 31 octobre 1996
Parce quelle avait refusé de se laisser censurer
par le service " communication " dEDF, le
Dr Imbernon fut licenciée sous un prétexte fallacieux
mais réintégrée dans ses fonctions par décision
du tribunal du travail. A la suite de ce scandale, le service des
études épidémiologiques dEDF-DGF, dirigé
par le Pr Marcel Goildberg, fut démantelé. Pour EDF,
ce service aurait dû apporter sa caution à la
" politique maison " en matière de
réseaux. Au lieu de cela, Ellen Imbernon et Marcel Goldberg
firent des déclarations et publièrent des articles
(notamment dans la presse médicale américaine) qui
déplurent à la direction dEDF. Le refus dEllen
Imbernon de se soumettre à l " Imprimatur "
des " communicants " fut à lorigine
de laffaire.
Chapitre " Conclusions "
du rapport de lAcadémie de Médecine relatif aux
effets des rayonnements électromagnétiques Juin
1993.
Même si, globalement, les membres de lAcadémie
tentèrent de nier les évidences et de noyer le
poisson, ils reconnurent que, dans le cas des leucémies de
lenfant, la relation entre la maladie et lexposition aux
champs électromagnétiques ne peut être niée
purement et simplement. On notera toutefois que cette conclusion
nest pratiquement jamais mentionnée dans les documents
qui se réfèrent à ce rapport de lacadémie
(voir plus loin).
Extrait du rapport dun
commissaire-enquêteur à propos des nuisances
potentielles dune ligne à haute tension aérienne
1993.
Dès le début des années 90,
certains commissaires-enquêteurs prirent en considération
les avis formulés par les experts (dont Daniel DEPRIS) qui
mettaient en avant les effets néfastes des champs électriques
et magnétiques générés par les
installations électriques à courant fort. Ils admirent
également que lenfouissement des réseaux de
transport et de distribution constituait une solution valable.
Ecouter l'interview du Professeur Robert Becker concernant les effets des champs magnétiques sur l'homme Extrait de l'émission diffusée sur ARTE le 25 janvier 1993. (.mp3 - 1 min. 29 sec. - 175 Ko) |
Extrait dune lettre du président
Clinton à propos des effets potentiels des champs
électromagnétiques.
Cette phrase démontre
que le président des Etats-Unis tenait en parfaite
considération les résultats des études menées
dans les pays scandinaves.
En Europe, les dirigeants politiques persistent, eux, à nier les évidences et à cautionner les mensonges distillés par les agents des groupes de pression agissant pour le comptes des milieux industriels et financiers. On sen rendra compte en lisant les propos honteux qui sont reproduits dans le rapport émanant de loffice parlementaire dévaluation des choix scientifiques et technologiques (rapport Kert rendu public en janvier 2002). Les parlementaires français persistent à se discréditer aux yeux de lopinion publique et devront, un jour ou lautre, rendre compte de leur comportement, devant le peuple ou devant la justice.
Le rapport Kert a, par ailleurs, pour objet de crédibiliser une thèse absolument fausse selon laquelle " le fait denterrer les lignes nest probablement pas susceptible dapporter un bénéfice significatif en matière de santé publique ". Le rapporteur a notamment publié un dessin qui relève de la malhonnêteté intellectuelle puisquil tente de laisser croire, par une habile manipulation, que le champ magnétique généré par une liaison souterraine et plus important que celui que générerait, à intensité égale, une ligne aérienne. Or, cette insinuation est FAUSSE puisquelle découle dune comparaison malhonnête entre deux configurations qui ne sont pas comparables (ligne aérienne à armement triangle et liaison souterraine posée en nappe). On notera, en passant, que le dessin incriminé a été produit par lOMS ! mais, bien entendu, il ny a aucune chance pour que le député Kert reconnaisse publiquement son erreur et fasse modifier son rapport en conséquence !
Dans le cas de lexemple proposé par le rapport Kert (400 kV 1000 A), un calcul honnête démontre que la solution aérienne génèrera, à 10 mètres de distance (par exemple) une induction magnétique B qui sera comprise entre 24 µT (pour une disposition en triangle comme sur le dessin de lOMS) et 34 µT pour une disposition en nappe. Dans le cas dune liaison souterraine conçue et réalisée en fonction des impératifs de maîtrise du champ magnétique (disposition en trèfle jointif), linduction B, toujours à 10 mètres des câbles (enterrés à 1m,80 de profondeur) sera de lordre de 0,17 µT. Pour une pose en nappe sous fourreaux de PVC, elle serait comprise entre 1 et 1,5 µT (selon diamètre des câbles et distance entre phases). On est donc loin, vraiment très loin, des valeurs mentionnées dans le rapport Kert, à savoir un maximum de 10 µT pour la ligne aérienne et près de 40 µT pour la solution souterraine.
Le 22 mars 2002, le président du CEPHES na pas été en mesure de produire, dans des conditions satisfaisantes (et comme prévu initialement), les preuves de cette manipulation indigne lors de la venue du député Kert à Montcuq (Lot). Cest bien regrettable.
Dans son ouvrage intitulé " Electricité, Environnement et Santé " (sans doute disponible fin 2002), Daniel DEPRIS démontre lampleur de la politique de désinformation qui est menée par les pouvoirs publics de la plupart des pays européens (et notamment par la France).
Mémorandum (compte-rendu) de la
réunion FIEE du 20 octobre 1994.
Les extraits que nous
reproduisons sont significatifs des basses manuvres de
lobbying qui sont menées sous le couvert de certaines
" fédérations professionnelles "
(comme la FIEE, devenue aujourdhui la FIEEC) qui regroupent
les représentants des grands groupes industriels (Alsthom,
Thomson, Sycabel,
) et des grandes entreprises dEtat
(comme EDF et le CEA). Pour avoir accepté de se soumettre aux
pressions des lobbies (à partir de 1991), le Pr Luis Miro fut
nommé " conseiller médical et scientifique "
de la FIEE et de quelques autres groupes de pression du même
genre (comme le Cénélec). Il a ainsi échangé
son honnêteté contre quelques strapontins bien
dérisoires ! On relève notamment quen ce
qui concerne les très dangereuses plaques de cuisson à
induction magnétique, le Pr Miro avait indiqué quil
était possible dobtenir une autorisation pour procéder
à des expérimentations sur des cobayes humains, ce qui
est en totale contradiction avec la déontologie médicale
donc indigne dun médecin.
Rapport ISTISAN 95/29 Institut
supérieur italien de la Santé 1995.
Tableaux
relatifs à quelques études menées dans le
courant des années 80 et au début des années
90. LIstisan a publié plusieurs brochures très
intéressantes en ce qui concerne les effets sanitaires des
rayonnements non ionisants. LItalie est, avec la Suisse et la
Belgique, le pays qui sest intéressé le plus tôt
à cette problématique de santé publique.
Plusieurs lois et règlements (nationaux ou régionaux)
on été adoptés par les autorités
italiennes pour limiter lexpositions des citoyens aux
nuisances électromagnétiques.
Lettre de la direction dEDF-Martinique
au maire de Ducos Décembre 1995.
On y trouve la
mention, honteusement malhonnête, selon laquelle "
Pour ce qui concerne les effets magnétiques et électriques
sur les personnes du fait de la présence de la ligne, ils
sont nuls, toutes les études nayant pu prouver le
contraire à ce jour " ! Une telle mention,
faite à la fin de 1995, est tout bonnement scandaleuse. Cest
le genre de discours quEDF tient depuis plusieurs décennies.
Cest celui quelle sefforce, aujourdhui
encore, de faire cautionner par des rapports manipulés, comme
ceux du CSHP, de lOMS ou de loffice parlementaire
dévaluation des choix scientifiques et technologiques
(comme le rapport Kert de décembre 2001). Le CEPHES
déplore quaucune loi ne permette de poursuivre
pénalement les personnes qui diffusent des information de ce
type, lesquelles relèvent pourtant du délit de
" négationnisme " au sens large du terme.
Effets hématologiques et
immunologiques des champs électromagnétiques
environnementaux Dr L. Bonhomme-Faivre Communication
de 1995.
On peut y lire que " En conclusion, cette
étude montre quune exposition chronique à des
CEM (champs ElectroMagnétiques) de 1,2 à 6,6 µT
- de basse fréquence environnementaux peut générer
chez lhomme des troubles neurovégétatifs,
hématologiques et immunologiques ". Létude
de léquipe de lHôpital Paul Brousse
(Villejuif) avait porté sur des sujets exposés, au
moins 8 heures par jour, à des champs induits par des
transformateurs et des câblages situés sous les locaux
où ils travaillaient.
Lettre émanant du cabinet de Mme
Corinne LEPAGE, ministre français de lenvironnement
30 août 1996
Le cabinet de Mme Lepage est le seul
qui ait eu la politesse daccuser réception du projet de
loi-cadre que la présidence du CEPHES a tenté de faire
adopter par la France depuis 1988. TOUS les autres ministres ont
préféré pratiquer la politique de lautruche
en ne répondant pas à nos courriers, quils
soient de gauche, de droite ou du centre. La plus " muette "
de tous les ministres de lenvironnement qui se sont succédés
depuis 1988 a été Dominique Voynet. Le projet de
loi-cadre fut effectivement transmis au ministère de la santé
publique dans les meilleurs délais (voir suite ci-dessous).
Lettre émanant de la direction
générale de la santé, sous-direction de la
veille sanitaire 23 septembre 1996
Cest la
réponse du ministère de la santé après
que le projet de loi-cadre du CEPHEs lui soit parvenu par la voie
ministérielle (le ministre de la santé nayant
pas répondu à notre courrier). On voit que le Dr
COQUIN, sert la soupe habituelle et entonne le vieux refrain " Tout
va très bien Madame la Marquise,
". Les
argument sont évidemment fallacieux mais lon notera
que, dans le paragraphe final, la DGS laisse entendre que
ladministration française naurait pas les moyens
de mettre en place un dispositif véritablement efficace de
contrôle et de mise en uvre des mesures de protection et
de prévention. Ce qui signifie, en clair, que la DGS
reconnaît " de facto " que la France sest
laissée déborder par lampleur du problème
et que ses instances politiques et administratives ne sont plus
capables dendiguer le phénomène, avec toutes les
conséquences que cela implique.
La France est, par ailleurs, lun des très rares pays où le ministre de lIndustrie répond aux questions qui sont du ressort du ministre de la santé. Nous en tenons pour preuve la lettre du 1er décembre 1997, signée Christian Pierret (secrétaire dEtat à lIndustrie), qui répond à une demande dinformations émanant du maire de St Girons, conseiller-général de lAriège. La lettre stipulait clairement que cet élu avait " souhaité dispose dinformations relatives aux risques éventuels pour la population " quune ligne à très haute tension pouvait représenter. La question était donc bel et bien du ressort du ministère de la santé. Ce qui na pas empêché le ministère de lIndustrie de sempresser de simmiscer dans un domaine qui nest absolument pas de sa compétence. Quant au ministre de la santé (B. Kouchner), il a attendu le 6 janvier 1998 pour répondre à la même demande dinformations en répercutant, bien évidemment, les mêmes mensonges que son collègues de lindustrie. Nous sommes bel et bien là au cur dun complot dEtat visant à privilégier les intérêts du très puissant lobby de lélectricité (CEA, EDF, RTE, etc ) au détriment des droits les plus élémentaires des citoyens. Ce complot est facilité par lincompétence notoire dun très grand nombre de ministres, délus et de hauts-fonctionnaires ainsi que par le carriérisme, la cupidité et le manque de scrupules des médecins de salon qui font la loi au sein des instances sanitaires françaises (DGS, CSHPF, académie de médecine, ).
Extraits dun mémoire en réponse
de Me Corinne Lepage, avocat spécialisé dans le droit
de lenvironnement et ancien ministre français de
lenviron-nement 25 août 1998 .
Il sagit
ici des pages ayant trait aux effets des champs électromagnétiques
à très basses fréquences sur la santé
humaine. Ce mémoire de 13 pages a été rédigé
à lintention du tribunal administratif de
Fort-de-France dans le cadre dune action menée par des
citoyens martiniquais que Daniel DEPRIS assiste en sa qualité
dexpert technique et de spécialiste de lhygiène
de lenvironnement. Cest Mme Lepage à
lépoque où elle était ministre de
lenvironnement qui avait obtenu labandon
définitif du projet de construction dune ligne aérienne
400 kV entre la France et lEspagne, via la vallée du
Louron. On notera que Me Lepage précise bien que les lignes à
basse tension (ou moyenne tension) mais à fort ampérage
peuvent être aussi nocives que certaines lignes à haute
ou très haute tension, ce qui est exact.
Extrait dun document émanant
des services toulousains dEDF Juillet 1997.
Il
était censé répondre au mémoire de 50
pages (et à son dossier-annexe de 420 pages) remis par Daniel
DEPRIS au commissaire-enquêteur chargé dun
dossier relatif à limplantation dun poste de
transformation. Comme dans dautres documents de ce type, on
cite un extrait du rapport de lacadémie de médecine
mais en " oubliant " les conclusions de ce
rapport (voir le document 12). On notera que le document mentionne
que : " Comme le fait remarquer M. DEPRIS dans son
mémoire, il nappartient pas à EDF de décider
en matière de santé publique
". Il
nempêche que cette entreprise et son ministère
de tutelle ont toujours tenté dimposer leurs
volontés en cette matière, y compris en se mêlant
de ce qui ne les regarde pas. Ils ont exercé des pressions
inadmissibles sur les instances officiellement habilitées à
soccuper de la santé publique et de la médecine
du travail (voir la lettre de C. Pierret au maire de St
Girons). Et ils nont pas cessé de produire des
documents lamentablement mensongers à ce propos, comme le
démontre le présent document.
Réponse de la dénommée
Voynet Dominique, ex-ministre français de lenvironnement
et porte-parole des " verts ", à une
question écrite posée pat Mme Y. Benayoun-Nakache,
député de Haute-Garonne .
On trouve les mêmes
informations mensongères dans une réponse à une
question posée par Mme M. Denis, député du Nord
(31 août 1998).
On constate que Voynet (qui est médecin-anesthésiste de profession) répercute les mensonges dEtat et ne mentionne pas les conclusions " dérangeantes " de lAcadémie. Cest une preuve éclatante du fait que la dénommée Voynet (et son successeur) était aux ordres des lobbies industriels, conformément au " pacte secret de gouvernement " quelle avait signé au château de Champ-sur-Marne en date du 2 septembre 1997 (voir articles publiés par " Le Point " en date du 6 septembre 1997 et par " France Soir " en date du 25 mai 2000). Cest sur la base de ces réponses scandaleuses (surtout de la part dune ministre prétendument " verte ") que le président du CEPHES a déposé plainte en vertu de la directive européenne 90/313/CEE établissant le libre accès à linformation en matière de pollution de lenvironnement.
Depuis leur entrée au gouvernement, en juin 1997, les " verts " français nont jamais cessé de se comporter en complices actifs de la politique de désinformation et de manipulation menées par les pouvoirs publics à la solde dEDF et des grands lobbies industriels et financiers.
A ce titre, les dirigeants des " verts " français méritent dêtre dénoncés publiquement comme ayant trahi lécologie au profit de leurs méprisables intérêts personnels. Le parti de Voynet, Cpchet, Mamère et consorts ne peut donc plus, en aucune manière, revendiquer son attachement à lécologie et à la défense de lenvironnement et du cadre de vie. Dans le cas contraire, il faudra dénoncer les " verts " pour abus de confiance.
A propos de lattitude scandaleuse des verts français, on pourra se reporter à la lettre ouverte rédigée, en date du 23 juillet 1998, par François SCHAFER, ancien porte-parole de la " commission santé " des verts. Membre du parti écologiste depuis 1984, il a démissionné en juillet 1998, écoeuré par les basses manu-vres politiciennes, et autres procédés " staliniens " (selon les terme de sa lettre) qui sévissent au sein des instances dirigeantes des " verts " français. Cet " Adieu aux verts " dun vieux militant écologiste na cependant pas eu lécho quil méritait. Parmi les propos pertinents émis par François Schäfer, relevons notamment ce qui suit : " Malheureusement pour lavenir de lécologie politique en France, les Verts soccupent plus de leurs luttes intestines ou de savoir comment rester le plus longtemps possible " sans pouvoir " au gouvernement, que de provoquer un vaste rassemblement populaire autour de lidée majeure que nous défendons : LE DEVELOPPEMENT DURABLE DE LHUMANITE SUR LA PLANETE TERRE, condition préalable indispensable à tout changement structurel, donc " durable " de notre société un parti politique ne doit exister que par limportance de ses électeurs et non de ses " notables ". Sinon, il devient un parti " croupion " à la botte du pouvoir Notre maxime : FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT ne va-t-elle pas se résumer à FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT PLUS MAL ?
Je ne supporte plus les luttes de pouvoir, au sein même du parti, pour la conquête de quelques postes honorifiques ou stratégiques afin dobtenir la majorité interne au sein des Verts. Je deviens allergique aux stratégies politiciennes qui, dans nos réunions, occupent le principal de notre temps et de notre énergie, en occultant lessentiel : LA PRESERVATION DE LA SANTE PAR LA TRANSFORMATION ECOLOGIQUE DE LA SOCIETE. Je me décide à quitter les verts car je pense que la dérive politicienne du Parti va lui faire rater cette mission essentielle qui est de servir doutil pour cette transformation fondamentale ".
A cette lettre-ouverte de François Schäfer, il faut ajouter celle que rédigea, en août 1999, le président de France-Nature-Environnement, lequel avait eu droit à un strapontin au sein du cabinet de D. Voynet. Lorsquil donna sa démission, J-P. Raffin, fit diffuser une lettre assez dénonciatrice qui neut pas plus décho que celle de Schäfer. Il y dénonçait le fonctionnement stérile, absurde, voire anti-démocratique, des cabinets ministériels (comme D. Depris le fait depuis plus de vingt ans). Il disait notamment : " Comme de nombreux Verts, jai découvert ce quest lEtat en France : un mélange burlesque de dorures monarchiques et de fracs 3e république liés à des protocoles désuets, des comportements stéréotypés où les actes sont accomplis sans que soit posée la question de leur pertinence ou de leur efficacité, un système où la hiérarchie prime sur les compétences réelles Jai découvert un monde figé qui nimagine pas que lon puisse sinterroger sur ses modes de fonctionnement et son efficacités perçus obligatoirement comme les meilleurs du monde. Jai découvert un monde où, par définition, lEtat a raison et définit ce qui est dintérêt général sans se soucier de ce que pense le citoyen Après deux ans passés au sein de cette machine, jai limpression que, pour beaucoup, le service de lEtat est plus le service dinstitutions que celui des citoyens. La lutte acharnée pour le maintien des privilèges et des territoires de castes lillustre bien Je croyais naïvement quun appareil dEtat démocratique était au service des citoyens et soucieux des agents qui travaillent pour lui. Jai vu un monde sans respect pour le travail et pour ceux qui laccomplissent, sans cesse bousculé de consignes contradictoires pour satisfaire aux lubies du moment parce que le vibrion de lesbroufe remplace la réflexion et le fond, la précipitation, comble labsence danticipation Si lon demandait à un martien de faire la différence entre le fonctionnement de la Cour de Louis XIV et le fonctionnement dun gouvernement daujourdhui, il constaterait sans doute quà part les perruques et les costumes, il ny en a guère. Et encore, je me demande si Louis XIV navait pas plus de considération pour ceux qui travaillaient pour lui. Jai rencontré des femmes et des hommes politiques honnêtes et dévoués mais jen ai aussi croisé beaucoup dune malhonnêteté intellectuelle confondante et dune mauvaise foi abyssale. Je nai pas vu que lEtat traite mieux les premiers que les seconds au motif que loint électoral autorise bien des turpitudes. "
Schäfer a dénoncé les turpitudes internes des Verts et Raffin labsurdité des institutions dites " républicaines " auxquelles les dirigeants(e)s des verts français apportent leur caution depuis 1997. Dans les deux cas, les auteurs de ces lettres ont vécu longuement les problèmes " de lintérieur ". Ce sont des témoins authentiques qui nont démissionné que parce quils ne pouvaient plus cautionner de tels comportements, des comportements si éloignés de ce que furent les principes fondateurs de lécologie politique.
En se présentant aux élections présidentielles de 2002, les " verts " français nont fait que se ridiculiser encore un peu plus. Parti sans adhérents (moins de 4.000 en règle de cotisation pour toute la France, ce nest pas un parti mais un groupuscule !), partenaire gouvernemental sans le moindre pouvoir, formation prétendument " écologiste " qui se fiche de lécologie comme de son premier bulletin de vote, le parti de Voynet, Cochet, Mamère et consort nest plus quune caricature de parti politique et une insulte vis-à-vis des écologistes authentiques.
Note : copie intégrale des lettres de F. Schäfer et J-P. Raffin peut être obtenue auprès du CEPHES.
A propos des applications pratiques des
phénomènes thermo-électriques pour la production de froid et délectricité
Daniel DEPRIS Juillet 1999 .
Note de synthèse relative à certaines applications écologiques de la thermo- électricité. Daniel DEPRIS, qui sest beaucoup intéressé à lhistoire en général et à lhistoire des sciences et des technologies en particulier démontre que lon a envisagé, dès les années 30, de recourir aux effets thermo-électriques (effet Seebeck, effet Thoson, ) pour produire de lélectricité. Il a lui-même conçu le principe dun " mur thermo-électrique " capable de produire de lélectricité domestique en exploitant les différences de température entre la face intérieure et la face extérieure dun mur. Il rappelle aussi que, dès les années 60, le CNRS avait mis au point un réfrigérateur qui ne faisait appel à aucune énergie "externe " et qui exploitait également des différences de température naturelles. La note était complétée par différentes illustrations dont la plus ancienne, datant de 1890, représente un calorifère développé par la Sté française " de Clamond ". Ce dispositif industriel, connu sous le nom de " pile de Clamond " produisait à la fois de la chaleur et du courant électrique. Alimenté au coke (ou par tout autre combustible), le calorifère transformait une partie de la chaleur de combustion en électricité par le truchement de thermo-couples disposés en couronne. La force électromotrice atteignait 110 volts (courant continu) et produisait environ un demi-cheval de puissance à lheure (soit un peu moins de 370 watts) pour une consommation de 10 kg de coke. A la même époque, les laboratoires utilisaient différents modèles de la " pile Chaudron " qui fonctionnait au gaz de ville sur le même principe (puissance de 5 à 6 W pour une tension de 2,9 à 5,5 V).
Ces piles de la fin du XIXe siècle furent sans doute les premiers dispositifs à " cogénération " puisquelles produisaient simultanément de la chaleur et de lélectricité.
Daniel DEPRIS estime que lon devrait redécouvrir les énormes avantages de la thermoélectricité, une technologie extrêmement fiable qui pourrait compléter avantageusement et même remplacer les coûteuses et fragiles " photopiles " (cellules photovoltaïques).
Dans le même ordre desprit, le président du CEPHES a rédigé plusieurs articles relatifs à la propulsion électrique (dont larticle qui a été publié par la revue " FLUVIAL ") en rappelant que cest en 1838 quun premier véhicule mû par lélectricité a transporté effectivement des passagers (il sagissait dune chaloupe équipée du moteur électrique de Jacobi et qui navigua à contre-courant sur la Néva en présence du Tsar).
Dans son ouvrage consacré à la voiture électrique, il a refait lhistorique des véhicules électriques terrestres, depuis le chariot de Davidson (1839) jusquaux véhicules les plus récents (véhicules alimentés par piles à combustible et voitures " solaires "), en passant par le tricycle de Trouvé (1881), les " électromobiles " qui équipaient 98 % des taxis parisiens en 1899 ainsi que les très nombreux modèles de voitures électriques qui furent produites entre la fin du XIXe siècle et la fin du XXe. Il démontre que ce sont les pressions exercées par les milieux industriels et financiers américains (Rockefeller, Ford, ) qui incitèrent les constructeurs européens à sacrifier la voiture électrique dès 1904-1905.
Une nouvelle édition de cet ouvrage sera sans doute disponible, sur CD Rom, avant la fin de 2002.
La guerre propre 17 Novembre 2002
Les armes électromagnétiques. Emission de radio sur France Inter.