Cette monographie de 147 pages est le premier ouvrage que lOMS a consacré aux effets néfastes des rayonnements de type RF/MO. Comme on peut le lire dans le texte dintroduction que nous avons cru utile de reproduire in extenso, cest en novembre 1971 que lOMS avait, pour la première fois, réuni (à La Haye) un groupe de travail destiné à étudier les risques associés aux hyperfréquences, cependant quun groupe plus élargi se réunissait à Genève en décembre 1978, toujours pour étudier les mesures de protection à adopter contre les radiofréquences et les hyperfréquences. Entre-temps, un symposium avait réuni, en 1973, les représentants des gouvernements de Pologne et des Etats-Unis (à Varsovie) sur le thème des effets biologiques et des dangers pour la santé que posait la prolifération des rayonnements RF/MO. Les pages que nous reproduisons sont significatives des principales considérations générales qui étaient émises par lOMS au tout début des années 80. Il convient cependant de lire la totalité de louvrage si lon veut simprégner de tous les aspects qui ont été développés dans cette monographie qui demeure un document incontournable pour ceux et celles qui sintéressent à la problématique des nuisances RF/MO.
On y découvre les déclarations déjà très alarmistes de nombreux experts (comme Presman en 1968 et Czerski en 1974) et de différents organismes (comme lOffice of Telecommunications Policy en 1974). Nous y trouvons le rappel des considérations physiques et biologiques fondamentales (dont les sous-chapitres 4.1 et 4.2 relatifs à la définition des sources naturelles et artificielles de rayonnements) avec la preuve que, dès les années 70, les niveaux de pollution étaient déjà extrêmement inquiétants dans la plupart des pays dits " développés " (vois situation aux USA en 1974). Enfin, cet ouvrage démontre comme dautres documents des années 50n 60 et 70 que les spécialistes avaient parfaitement démontré lexistence deffets non thermiques bien précis (ce qui est nié aujourdhui par la plupart des " experts officiels " et même par des experts de lOMS !) cependant que les principaux mécanismes dabsorption de lénergie électromagnétique par les organismes vivants étaient bien définis (chapitre 6 et sous-chapitres 6.3 et 6.4). Le chapitre 7, relatif aux effets biologiques, précise que " depuis une trentaine dannées " (autrement dit depuis la fin des années 40), de très nombreuses études avaient été consacrées aux effets biologiques des ondes hertziennes, notamment en Tchécoslovaquie, en Pologne et en URSS. La législation tchécoslovaque de 1970 demeure dailleurs lune des plus contraignante qui ait jamais été adoptée, avec des seuils de sécurité (limite dexposition) pouvant descendre à 1 V/m ou 1 µW/cm² en ce qui concerne lexposition de la population aux radiofréquences et aux hyperfréquences. Le n° 16 des CHE demeure donc le " petit livre vert " (la couverture des publications en langue française étant verte) des experts qui luttent contre la pollution électromagnétique de type RF/MO. Il a, par ailleurs, été complété par les n° 35 et 69 qui traitent des champs ELF et des champs magnétiques mais qui nexistent quen langue anglaise (couverture rouge).
Au début des années 90 et sous la pression des lobbies industriels et financiers, lOMS a édité une version " revue et corrigée " de cette monographie qui, dès le milieu des années 80, était déjà devenue introuvable. La nouvelle version (n° 103 des CHE) constitue, en fait, la preuve que les instances de lOMS se sont laissé manipuler de manière à satisfaire les intérêts de lobbies. Le CEPHES, pour sa part, ne prend en considération que le n° 16 de 1981 et le n° 10 de 1985 (série des publications européennes). Nous considérons comme " douteux " TOUS les documents plus ou moins " officiels " qui sont postérieurs à 1988.
On notera, au passage que les dirigeants de lOMS, qui ont toujours eu un sens aigu du " paradoxe ", ont pris la précaution de faire figurer, sur la page de garde des ouvrages de la série des CHE, une mention qui précise que " Ce rapport exprime les vues collectives dun groupe international dexperts et ne représente pas nécessairement les décisions ou la politique officiellement adoptées par lOrganisation Mondiale de la Santé, le Programme des Nations-Unies pour lEnvironnement ou lAssociation Internationale de Radio-Protection ". En clair, cela signifie que lOMS, lIRPA et les Nations-Unies saccordent le droit d adopter une politique " officielle " qui va à lencontre de lavis des experts dûment agréés par ces organismes ! Et cest bel et bien ce qui se passe depuis la fin des années 80 en ce qui concerne les nuisances physiques de lenvironnement ! Dont acte.
couverture
extrait 1
Critères dHygiène de lEnvironnement pour les fréquences radio-électriques et les hyperfréquences
extrait 2
extrait 3
extrait 4
2. Importance de l'exposition aux fréquences radio-électriques et aux hyperfréquences et sources en cause
extrait 5
extrait 6
4. Sources et conditions d'exposition
4.1 Sources naturelles (rayonnement de fond)
extrait 7
extrait 8
extrait 9
4.2 Sources artificielles
4.2.1 Les émetteurs "intentionnels"
extrait 10
extrait 11
extrait 12
4.2.2 Sources de rayonnement non essentiel
extrait 13
6.3 Absorption de l'énergie
extrait 14
extrait 15
extrait 16
7. Effets biologiques
extrait 17
8.1 Effets de l'exposition professionnelle
extrait 18
extrait 19
extrait 20
9. Fondement des normes de protection relatives aux ondes radio-électriques et aux micro-ondes
9.1 Principes
extrait 21
extrait 22
extrait 23
11. Evaluation des données concernant les effets biologiques et limites d'exposition recommandées
extrait 24
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