Cette page est une copie commentée par le CEPHES sur le site internet du CEPHES de la page d'origine http://sites.edf.fr/usimed/html/fr/deroulement/deroul2_db.html en date du 11 juillet 2002 |
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Les passages encadrés de rouge dénoncent un mensonge | Les passages encadrés de vert apportent un complément d'information | Les passages encadrés de bleu soulignent une manipulation |
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Haute et très haute tension :
des liaisons souterraines
encore peu nombreuses
Contrairement à ce qu’affirment les porte-parole d’EDF, les liaisons «non aériennes» (souterraines, immergées et sous-marines) ne sont pas exceptionnelles, même si leur pourcentage demeure faible par rapport à celui des lignes aériennes. A Toulouse, une liaison 225 kV d’environ 8 km a été posée pour relier le poste de Balma au poste du centre-ville qui alimente le nouveau métro. Elle passe notamment sous le canal du Midi. Certains pays ont enfoui la quasi-totalité de leurs réseaux HT-THT et même EHT (plus de 300 kV). C’est le cas pour certains pays du golfe persique (comme le Koweit). Certaines liaisons non aériennes transportent des courants alternatifs de plus de 500 kV tandis que des liaisons sous-marines de plus de 200 km réunissent certains pays d’Europe (comme la Suède et la Finlande). |
La technologie des câbles souterrains est bien maîtrisée par E.D.F. et est souvent demandée en raison de sa meilleure intégration dans l'environnement.
Cependant, il s'agit d'une technique à la réalisation et à la mise en oeuvre d'autant plus complexe que la tension est forte et les points à relier distants.
De plus, le coût est élevé.
A titre d'exemple, la liaison souterraine qui est réalisée à Marseille entre les Postes ARENC et RABATAU (distance : 7 km) est constituée de 3 câbles unipolaires de 11 cm de diamètre, pesant environ 30 kg au mètre.
La liaison souterraine coûte 5 à 7 fois plus cher que son équivalent en liaison aérienne.
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Quels sont les impératifs
techniques du souterrain?
Coupe d'un câble souterrain | Isolation des câbles, échauffement, effet capacitif... L'enfouissement des lignes électriques présente des problèmes techniques spécifiques d'autant plus difficiles à résoudre que la tension est élevée
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Analyse thermique d'une liaison souterraine
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Cela oblige à utiliser des conducteurs de section supérieure à ceux des lignes aériennes.
Pour les fortes puissances (400 000 volts), il faudrait installer plusieurs câbles en parallèle, leur diamètre étant limité par les procédés de fabrication.
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Comment installe-t-on une liaison
souterraine?
Pour limiter les risques d'avaries causés par les engins de terrassement et pour prémunir les personnes en cas d'incident sur la liaison, les câbles sont enterrés au minimum à 1,40 m de profondeur. |
En basses et moyennes tensions, on pose usuellement les câbles à l’aide de trains mécanisés qui permettent de poser jusqu’à 2 km de liaison triphasée en une seule journée de travail. Cette technique peut aussi être mise en œuvre en 63/90 kV, du moins dans certaines zones géographiques. On parvient même à poser des câbles sur de très fortes pentes, en recourant à des engins de terrassement spécialement conçus comme la « pelle-araignée » qui permet de creuser des tranchées sur des terrains dont la pente atteint les 80 %. Pour les chantiers « classiques », on utilise des engins adaptés à la nature du sol et à la configuration géographique. Dans plus de 95 % des cas, les liaisons souterraines sont posées sous la voirie (chemins, routes, rues,…) ou sous les trottoirs. La traversée de domaines privés est extrêmement rare. |
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En caniveaux, dans la majorité des cas. | En fourreaux, pour les passages sous chaussée, les zones à fort encombrement du sous sol... |
On constate, avec ces schémas, le faible encombrement d'une ligne HT ou THT posée en souterrain. Les câbles ayant un diamètre d'environ 10cm chacun, cela n'occupe pas "la largeur d'une véritable autoroute électrique de 20 mètres de large" comme affirmé sur la page de RTE analysée par ailleurs sur ce site. |
Pour la traversée d'obstacles ponctuels (route à grande circulation, voies ferrées, rivières...) on a recours a la technique du microtunnel représenté ci-dessous, ou du fonçage. |
Les longueurs utiles ne sont pas nécessairement « limitées à 500 mètres ». Elles ne sont limitées que par la dimension des tourets de transport. Dès lors la longueur utile dépend du diamètre extérieur du câble. Elle ira donc de 400 mètres pour les plus gros câbles (400 kV) à plus d’un kilomètre pour les câbles 63/90 kV de la dernière génération (à écran alu). En moyenne tension et en basse tension, les longueurs utiles sont encore plus importantes. Le nombre de chambres de jonction dépend évidemment des longueurs disponibles sur les tourets. Aujourd’hui, on a recours à des jonctions prémoulées et testées en usine qui facilitent le montage et réduisent considérablement les pannes imputables à un défaut sur jonction. |
Cette page est une copie commentée par le CEPHES sur le site internet du CEPHES de la page d'origine http://sites.edf.fr/usimed/html/fr/deroulement/deroul2_db.html en date du 11 juillet 2002 |
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