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Souscription avec pré-édition sur CD-ROM
les éditeurs qui étaient financièrement en mesure d’éditer le présent ouvrage manquaient manifestement de courage tandis que ceux qui étaient assez courageux pour l’éditer manquaient de moyens de diffusion.
Compte tenu de ces difficultés il a été décidé de produire et de diffuser cet ouvrage par souscription avec pré-édition sur CD-ROM.
Les souscripteurs recoivent donc l'ouvrage sur CD-ROM, et quand il aura été enregistré suffisamment de souscriptions, l'ouvrage sera imprimé puis un exemplaire sera envoyé à chaque souscripteur.
Nous encourageons les souscripteurs à nous faire part des erreurs qu'ils pourraient relever dans l'ouvrage afin de les corriger en vue d'une éventuelle impression.
De même, toutes les remarques, suggestions et critiques qui seront adressées par écrit à l'auteur seront examinées avec soin.
Sommaire
Première partie :
1. Objet du présent rapport Page 3
Attention aux fausses informations et aux faux-experts 5
2. La radiotéléphonie mobile et portable : généralités 7
3. Principes de fonctionnement des réseaux cellulaires 11
4. A propos de la téléphonie numérique 21
5. Implantation des relais 23
A propos du « gain » des antennes 24
Les « hots spots » 26
Puissance démission des portables 27
Attention à larbre qui cache la forêt 28
Echelle colorimétrique de la pollution hertzienne 29
Les Champs-Elysées ne sont pas la France 32
Pollution, seuils et législations 33
Lobes de rayonnement et pollution 33
Le cas de Lauzerte (Tarn-et-Garonne) 36
A labri sous lantenne ? 40
Autre exemple à Lyon 41
Les chiffres suspects de TDF 44
Les chiffres de lApave 44
Situations à hauts risques 46
Propagation des ondes hertziennes 51
Champ « proche » et champ « lointain » 52
Diagrammes multidimensionnels 53
Des diagrammes complets 54
Zones de Fresnel, de Rayleigh et de Fraunhofer 55
Tableaux de conversion 56
6. Note particulière aux unités de mesure, aux mesureurs et aux détecteurs 63
Seconde partie :
7. Incidences sur la santé 73
8. Actions menées par la CEPHES et sa section AURORE 85
Derniers développements 97
Emetteurs « bluetooth » 99
Mises en garde du Pr Vander Voorst 102
9. Remarques complémentaires et documents annexes 105
Les procédés crapuleux de lEtat français 103
Annexes 107 à 134
En ma qualité de consultant et dexpert, jai été amené à intervenir dans de très nombreux dossiers ayant trait à des pollutions engendrées par des émetteurs hertziens en tous genres : émetteurs de radiodiffusion et de télévision, radars civils et militaires, relais de radiotéléphonie, etc
Or, il est apparu très régulièrement que les requérants - autorités civiles, entreprises, associations ou simples particuliers maîtrisaient très mal les paramètres physiques et techniques qui sont à prendre en compte pour la détermination de ce type de nuisance. Cest dailleurs la raison pour laquelle ils font appel à un expert qualifié qui soit à même de déterminer la nature et limportance de la pollution tout en les conseillant sur le plan des actions et des procédures à engager. Chaque dossier est, en fait, un cas despèce et il faut toujours se garder de généraliser. Il faut aussi se méfier des rumeurs qui peuvent être propagées par des personnes mal informées ou manipulées par des groupements dintérêts divers. Il faut identiquement se méfier de ce qui peut être dit dans des émissions de radio ou de télévision car les journalistes qui participent à ces émissions ou à leur montage ne sont pas toujours bien renseignés et diffusent parfois des contre-vérités flagrantes.
Le présent rapport a donc pour objet de resituer le problème dans son contexte et de redéfinir un certain nombre de généralités. Mais, au risque de me répéter, jinsiste bien sur le fait que chaque situation doit être considérée comme un cas particulier et que seul un expert authentiquement compétent (*) pourra procéder à un examen « in situ », effectuer les mesures physiques qui simposent et déterminer le niveau effectif des dangers encourus pour les personnes qui vivent ou travaillent dans lenvironnement des émetteurs incriminés.
En Europe occidentale, lA.U.R.O.R.E. et le C.E.P.H.E.S. demeurent les seules structures réunissant toutes les garanties de compétence et dindépendance qui savèrent indispensables pour la bonne conduite dune procédure dexpertise ou de contre-expertise. Avec plus de 20 années dexpérience pratique et des centaines dinterventions à leur actif dans plusieurs pays dEurope et aux Antilles, nos deux associations disposent dune base de données très étendue ainsi que dun recul technique et sanitaire qui constituent un atout considérable.
Les éléments d information qui sont réunis dans le présent dossier sont extraits de nos archives et de nos dossiers dintervention. Ils ne constituent cependant que la partie visible de liceberg car, dans le domaine des nuisances physiques de lenvironnement (rayonnements électromagnétiques, sons infrasons et ultrasons), la somme des connaissances à mettre en uvre est considérable.
(*) Ne peuvent être considérés comme des consultants ou des experts véritablement compétents, que les spécialistes ayant reçu une formation complète dans le domaine de la physique des rayonne-ments, de la physique radioélectrique, de lélectrotechnique de puissance, de la biophysique et de quelques autres disciplines scientifiques. La formation dun expert digne de ce nom ne peut guère se faire en moins de dix ans.
Il va sans dire que les radiesthésistes, géobiologues et autres pseudo-experts en « ondes nocives » ne peuvent, EN AUCUNE FACON, être considérés comme des personnes capables dintervenir valablement dans les dossiers ayant trait aux nuisances physiques dans lhabitat, les lieux de travail et lenvironnement général.
De même, le fait davoir participé aux stages organisés par lAURORE et le CEPHES ne confère aucunement la qualité de consultant ou dexpert qualifié, nos stages ayant uniquement pour vocation dinformer correctement les personnes intéressées, à titre professionnel ou privé, par nos activités. Ils nont pas pour objet de dispenser un enseignement qui permettrait daccéder à la fonction de consultant, dexpert ou de formateur.
Cest ainsi que la bande SHF (3 à 30 Ghz) a été curieusement « oubliée », cependant que les fréquences inférieures à 300 kHz ne sont pas toutes de type ELF et ne concernent pas uniquement les courants électriques alternatifs. On constate surtout de graves erreurs en ce qui concerne les « utilisations » comme, par exemple, le fait de placer les radars et les « relais micro-ondes » dans la seule bande EHF alors même que cest dans cette bande que lon trouve le moins de radars et de relais hertziens MO. En fait les radars utilisent des fréquences allant de quelques MHz (radars métriques de type TransHorizon) jusquà la centaine de GHz (radars de la bande W). Il existe même des radars ayant recours à des fréquences optiques (lidars) de type IR ou visibles. La plupart des radars courants génèrent des fréquences comprises entre la centaine de MHz et 30 GHz soit les bandes UHF et SHF. Cest ainsi que les radars secondaires daviation émettent sur 1.030 MHz, entre les portables GSM (bande des 900 MHz) et les portables DCS (bande des 1800 MHz). Quant à la télévision, elle est mentionnée en bande VHF (celle qui est la moins utilisée aujourdhui) mais absente de la bande UHF où elle occupe pourtant une sous-bande très importante ! Et ce ne sont là que quelques-unes des bizarreries qui apparaissent dans ce tableau totalement incongru.
Cet exemple démontre que certaines associations, qui prétendent soccuper de pollution électromagnétique, ne sont pas particulièrement bien informées en ce qui concerne les technologies quelles veulent remettre en question. De même, si lon se reporte au tract de cette même association parisienne (tract intitulé « Insup-portables les antennes relais ? »), on trouve la phrase suivante : « Certaines études scientifiques laissent entrevoir un risque potentiel issu de lusage des mobiles ». Ce qui, de toute évidence, démontre que les rédacteurs de ce tract ne sont pas informés de l'existence des milliers détudes scientifiques et médicales qui ont été menées depuis la fin de la seconde guerre mondiale et qui attestent de la réalité des effets biologiques, thermiques et non thermiques, des rayonnements électromagnétiques non ionisants en général et des radiofréquences et hyperfréquences en particulier (voir la seconde partie du présent dossier).
Il résulte de tout ceci que certaines associations françaises, essentiellement basées en région parisienne, sont bien plus habiles dans lart de se faire mousser auprès des médias que sur le plan de lefficacité dans le domaine de la lutte contre les nuisances physiques de lenvironnement. En France, les incompétents et les verbeux en tous genres ont toujours eu la cote auprès des journalistes mais aussi auprès des « pouvoirs publics » qui préfèrent donner la parole aux incompétents plutôt quaux véritables spécialistes. Car si les incompétents font souvent beaucoup de bruit pour rien, ils ne représentent aucun danger réel pour les lobbies industriels et financiers qui se servent des instances politiques pour défendre leurs intérêts sectoriels.
Cest la raison pour laquelle le C.E. P.H.E.S., et sa section A.U.R.O.R.E., ne se sont jamais associés aux campagnes démagogiques que mènent ces prétendues « associations » qui sont, par ailleurs, trop souvent « arrosées » par des subventions et des aides publiques, ce qui réduit très sensiblement leur autonomie et leur indépendance (idem pour les associations françaises de défense des consommateurs). Dautres associations basées en Europe occidentale (notamment en Belgique) ne sont guère plus crédibles. On se méfiera également des prétendus « experts indépendants » qui nont dexpert que le nom et qui entretiennent souvent des relations équivoques avec des charlatans du secteur de la « radiesthésie-géobiologie ». Il est en tous cas essentiel que le public et les décideurs soient conscients du fait que la plupart des associations « généralistes » et plus ou moins « écologistes » qui, à linstar des « Carabiniers dOffenbach », se sont mises à lutter contre les relais de radiotéléphonie cellulaire alors même quil était trop tard pour changer valablement le cours des choses, ne disposent pas du minimum de compétence nécessaire pour agir dans ce domaine.
En ce qui concerne les actions menées, depuis 1980, par lA.U.R.O.R.E. et le C.E.P.H.E.S., on se reportera à la fin du présent dossier (Documents annexes).
Le C.E.P.H.E.S. est membre de la Communauté Municipale de Santé (CMS) de la ville de Toulouse. Le texte reproduit ci-dessus est extrait du guide de la CMS. Lancien numéro de téléphone du CEPHES a été remplacé par le numéro provisoire utilisé dans lattente dune nouvelle ligne fixe à haut débit. Ladresse a aussi changé depuis 1999 (voir page 1).