Le 18 mai dernier, une «conférence-débat » avait été organisée à Villeneuve de la Raho par Mme Jacqueline IRLES, député-maire, avec « la participation exceptionnelle du Pr André Aurengo » dont nous savons qu’il est devenu le dernier en date des porte-parole des grands lobbies industriels français.
La réunion devait aborder la problématique des antennes de téléphonie mobile et la participation du sieur Aurengo fut à ce point « exceptionnelle » que Mme Irles n’eut aucune peine à se rendre compte du fait que le discours d’Aurengo n’était qu’un grossier tissu de mensonges. Elle en fut gênée, consternée.
Comment pouvait-il en être autrement de la part d’un individu qui cumule allègrement ses fonctions de chef de service d’un grand groupe hospitalier (Pitié-Salpètrière à Paris) avec un strapontin de membre du CA d’EDF, un autre de « collaborateur conseil scientifique » de Bouygues Telecom et un troisième de « collaborateur –conseil » de l’association française des opérateurs mobiles ? ? ?
André Aurengo – comme nous l’avons déjà indiqué (voir nos communiqués 001 et 006 de cette année) – est le type même du ripou de la médecine. Il constitue une véritable honte pour le corps médical français et il devrait être démissionné d’office des fonctions qu’il est censé assumer au sein de l’Académie de médecine (commission « cancérologie et technlogie ») et du Conseil supérieur d’hygiène publique de France (dont il a réussi à accaparer la présidence grâce à ses bons amis d’EDF et du CEA).
Plus que tout autre, le Pr Aurengo doit être dénoncé publiquement comme étant un véritable « collabo », un cumulard à la solde du pouvoir financier et de la grande industrie. Il n’est même pas intelligent puisqu’il persiste dans des discours à dormir debout qui relèvent du négationnisme le plus stupide et de la plus parfaite mauvaise foi. Nous finirions presque par regretter Bernard Veyret et René de Sèze !
Il faut que le Pr Aurengo soit grassement payé par ses « bons amis » pour qu’il accepte de passer ainsi pour un parfait imbécile et pour un individu intellectuelle-ment malhonnête.
Le poste de chef de service d’un grand hôpital est-il à ce point mal rémunéré pour qu’un « professeur » soit obligé de se prostituer de la sorte ?
Un lecteur nous signale :
Aurengo n'en est plus à un " égarement " près. http://www.canalacademie.com/Comment-fabrique-t-on-une-crise.html rapporte la chose sous forme orale.