007-06
Le 2 août 2006

1981 – 2006 : 25 années d’activité et de présence pour l’A.U.R.O.R.E. et le C.E.P.H.E.S.

Bureau UFAREX Belgique, dans la région de Charleroi

C’est dans le courant de l’été de l’année 1981 que fut installé, dans la région de Charleroi (Wallonie), le premier bureau de l’Association pour l’Utilisation Rationnelle des Ondes Radio Electriques (A.U.R.O.R.E.), une structure indépendante fondée par Daniel DEPRIS en octobre 1980 et qui succédait à l’Union Francophone de Radiophonie Expérimentale (UFAREX, association fondée par Daniel Depris en 1976).

Ce bureau avait pour mission de coordonner les missions d’information relati-ves à la pollution électroma-gnétique non ionisante, ainsi que les actions politiques et les travaux d’expertise. Il était implanté en Belgique, dans la région de Charleroi.


Ce fut, en Europe occidentale, le premier organisme spécialisé dans le domaine des nuisances physiques. C’est dans ce bureau (photo ci-contre) que furent élabo-rés les textes qui seront à la base de la loi-cadre belge du 12 juillet 1985, la première à avoir reconnu officiellement la réalité des nuisances imputables aux rayonne-ments non ionisants, aux infrasons et aux ultrasons.

D. Depris effectuant
des mesures de pollution EMNI (ElectroManétiques Non
Ionisantes) dans le proche environnement de l’aérodrome
de Gosselies-Charleroi qui n’est pas encore devenu Brussel
South

Sur la photo reproduite ci-dessus, on voit D. Depris effectuant des mesures de pollution EMNI (ElectroManétiques Non Ionisantes) dans le proche environnement de l’aérodrome de Gosselies-Charleroi qui n’est pas encore devenu « Brussel South ».  Nous sommes en 1984. Le matériel employé provient des ventes de l’OTAN. Il s’agit d’une antenne de mesure Rohde & Schwarz (dont on ne voit que le trépied),d’un générateur d’étalonnage Rohde & Schwarz et d’un micro-watttmètre Hewlett-Packard. On remarque aussi le mesureur portable PEM 100 à bande large qui vient d’être mis au point par le président de l’A.U.R.O.R.E..

A cette époque, Daniel Depris était le conseiller privé d’André Baudson, vice-président de la Chambre des Représentants et ancien ministre des télécommuni-cations.

armes de saint Malo

En 1986, Daniel DEPRIS fonda le Comité Européen pour la protection de l’Habitat, de l’Environnement et de la santé (C.E.P.H.E.S.) dont l’A.U.R.O.R.E. devint la section spé-cialisée dans la lutte contre les nuisances physiques.

Ayant été menacé de mort à plusieurs reprises par des hommes de main du parti politique occupant la position dominante dans la région de Charle-roi, Daniel DEPRIS se réfugia en France en avril 1987.

Le bureau du CEPHES fut ainsi transféré à Saint-Malo (Ille et Vilaine), où ils jouxtaient les jardins de la sous-préfecture.

Les photos qui suivent montrent le bureau de la présidence et une partie du matériel utilisé dans le laboratoire de St Malo. Le siège malouin du CEPHES disposait également d’une salle de réunion et de formation ainsi que d’une salle d’expérimentation des thérapies basées sur l’utilisation conjointe des sons musicaux (musicothérapie), des rayonnements monochromatiques visibles (chromothérapie) et des rayonnements non visibles (radiothérapie à très faibles doses).

le bureau dans le laboratoire de St Malo
matériel dans le laboratoire de St Malo matériel dans le laboratoire de St Malo

C’est dans le laboratoire de St Malo que furent étudiés et testés les prétendus « neutralisateurs d’ondes » et autres gadgets vendus par des charlatans appartenant à la mouvance des radiesthésistes –géobiologues. TOUS se révélèrent totalement inefficaces, TOUS relevaient de l’arnaque, de la publicité mensongère et de l’escroquerie à la santé. Aujourd’hui encore, le CEPHES demeure à la pointe de la lutte contre les abus de confiance de ce type et contre toutes les dérives commerciales liées à la « psychose des ondes nocives ».


croix du languedoc

En 1991, la présidence européenne du CEPHES s’installa à Toulouse pour dix ans. Elle eut d’abord son siège au n° 15 du boulevard Monplaisir à Toulouse (centre ville) puis dans les bureaux du centre d’affaires de la zone industrielle de Toulouse Montaudran (55, avenue Louis Bréguet). Ces bureaux avaient jadis abrité les bureaux d’étude de la Sté Bréguet Aviation. Ils étaient situés en bordure de la piste du vieil aérodrome de Montaudran, ce berceau historique de l’Aéropostale qui vit passer Saint Exupéry, Mermoz et bien d’autres.


Les photographies reproduites ci-dessous nous montrent une partie des locaux du CEPHES à Montaudran. Il s’agit de la salle abritant une partie de la bibliothèque technique, le service de documentation et le secrétariat de la présidence européenne.

une partie
des locaux du CEPHES à Montaudran une partie
des locaux du CEPHES à Montaudran

C’est dans les bureaux de Toulouse-Montaudran que fut prise la photographie qui illustra l’article de « Science et Vie » (ci-dessous).

la photographie prise dans les bureaux de Toulouse-Montaudran qui illustra l’article de Science et Vie

Fin 2001, la présidence du CEPHES se réinstallera dans la région de Charleroi afin de mener à bien des actions visant spécifiquement les instances européennes (parle-ment et communautés qui se trouvent à Bruxelles). C’est juste avant le départ de Toulouse que le site Internet du CEPHES fut créé. Il est toujours géré depuis la capitale de la région Midi-Pyrénées. Depuis sa création, ce site a connu un franc succès avec un nombre de visiteurs qui n’a jamais cessé de croître. Nos statistiques montrent que près de 150.000 personnes ont visité notre site http://depris.cephes.free.fr au cours des cinq années écoulées.


25 ans après sa création, le bureau semi-permanent de l’AURORE et du CEPHES se consacre toujours aux missions d’information, de sensibilisation, d’expertises et d’archivage. Au cours de cinq dernières années, plus de 90% des archives ont été numérisées et stockées sur ces supports destinés à l’informatique (CD-Rom, DVD et disques durs amovibles).

Les archives de l’AURORE et du CEPHES sont parmi les plus complètes en ce qui concerne les nuisances physiques de l’environnement. Elles permettent de retracer les recherches menées, dans ce domaine, dès avant la seconde guerre mondiale. Elles recensent la plupart des actions menées par les défenseurs de l’environnement et de la santé publique et notamment les actions menées par l’AURORE et le CEPHES depuis 1980. C’est également le service des archives du CEPHES qui conserve les documents qui ont été réunis par Daniel DEPRIS en sa qualité d’expert international. Ils concernent principalement les actions menées contre les implantations de sources de rayonnements hertziens (émetteurs de radiodiffusion et de télévision, émetteurs de radiotéléphonie, radars,…) et celles qui visent des installations électriques à courants forts (lignes aériennes, postes de transformation, …) ainsi que des expertises ayant trait à des nuisances soniques (sons, infrasons et ultrasons).

Encart extrait d’un article de Christian de Montmagner, 1986.

Encart extrait d’un article de Christian de Montmagner, 1986. C’est l’un des très nombreux articles consacrés au président de l’AURORE et du CEPHES ainsi qu’à ses interventions en qualité d’expert (voir notre site Internet).

Nous mentionnerons, par ailleurs, l’ouvrage que Jacques DAPOZ a consacré aux dangers de la téléphonie portable. Ce petit livre très bien documenté a été rédigé sur la base des interviews de Daniel Depris et du Pr André Vander Vorst (directeur du laboratoire des hyperfréquences de l’Université libre de Louvain-la-Neuve). Il fut édité, en 1999, par les éditions « Talus d’approche » de Mons (collection « Libre choix »). Voir la rubrique « Publications » de notre site http://depris.cephes.free.fr


Outre les charlatans de type « radiesthésistes-géobiologues », le CEPHES a démystifié les faux experts (comme R. Santini ou J-M. Danze) qui entretiennent des relations équivoques avec des charlatans notoires et qui colportent des informations gravement erronées (parfois pour le compte de groupes industriels comme EDF), notamment en ce qui concerne les réseaux électriques. Il en fut de même pour le député Christian Kert, dont le « rapport » a été analysé et critiqué, page par page, ligne par ligne, par le président du CEPHES (voir notre site http://depris.cephes.free.fr ).

Notons enfin que c’est le président du CEPHES qui a dévoilé les « accords secrets de gouvernement » signés, le 2 septembre 1997, par Dominique Voynet (qui n’en avait pas informé les instances de son parti) et Christian Pierret (secrétaire d’Etat socialiste pour l’Industrie sous D. Strauss-Khan). Par ces accords, la ministre de l’Environnement, ex « porte parole des verts », s’était notamment engagée à ne pas s’immiscer  dans les « dossiers réservés » du ministère de l’Industrie, lesquels concernaient notamment la construction de nouvelles lignes à très haute tension et le développement des réseaux de téléphonie mobile et portable.


vue
partielle des bureaux du CEPHES (Juillet 2006)

Ci-dessus, vue partielle des bureaux du CEPHES (Juillet 2006).


En cette année 2006, la brillante victoire juridique remportée contre EDF-RTE dans le cadre du dossier dit « du Verdon » démontre que le CEPHES demeure, plus que jamais, à la pointe du combat dans le domaine spécifique des nuisances physiques de l’environnement. Après avoir largement contribué à remporter la « bataille du Quercy », Daniel DEPRIS fut « l’arme fatale » des écologistes de la région PACA dans leur lutte contre le projet de ligne 400 kV (voir nos communiqués relatifs à ce dossier).


Un large extrait de l’article du quotidien « La Marseillaise » - 28 juillet 2004

Pour la présidence du CEPHES, il reste à présent à remporter la « bataille des Pyrénées », une bataille dans laquelle le CEPHES s’est engagé dès le début des années 90 en produisant un rapport de synthèse pour la mairie de Loudenvielle (Val Louron) puis en constituant l’un des éléments actifs de l’opposition au « contre-projet ariégeois » (envisagé par ED en remplacement du tracé passant par le val Louron). Enfin, en 2003, le président du CEPHES avait été accrédité en sa qualité d’expert indépendant lors du débat public organisé dans les Pyrénées orientales. Il était d’ailleurs le seul expert ayant participé aux deux grands débats publics consacrés à la construction d’une ligne de type 380/400 kV (1998 en région PACA et 2003 dans les Pyrénées).


L’ « Arme fatale des écologistes » n’est donc pas prête à être remisée au rang des antiquités. Elle risque fort d’être réactivée dans plusieurs dossiers au cours des prochains mois, en France, en Espagne et en Suisse. Daniel DEPRIS, qui n’est âgé que de 59 ans, pourrait encore donner pas mal de fil à retordre aux dirigeants des grandes compagnies européennes d’électricité (EDF-RTE, REE, EOS,…).