La guerre USA - Iraq devrait servir de « test » pour les armes électromagnétiques.
Comme plusieurs organes de presse lont déjà annoncé, la guette voulue par ladministration Bush devrait servir à tester les « armes nouvelles » des forces armées américaines et de lOTAN parmi lesquelles les armes dites « à énergie dirigée » (déjà partiellement testées lors des guerres du golfe et du Kosovo).
Daniel DEPRIS, président du CEPHES, a longuement traité de ce type darmes dans son ouvrage intitulé « LES ONDES DE LA MORT » qui a fait lobjet dun article dans « Science et Vie » et « Le Soir Magazine » ainsi que dune émission diffusée, le 17 novembre 2002, par la chaîne de radio « France-Inter » (voir notre site Internet http://depris.cephes.free.fr ).
En ce qui concerne les armes électromagnétiques, on évoque souvent les « bombes E » ou « compresseurs de flux » qui appartiennent à la catégorie des armes MFP (armes Micro-ondes de Forte Puissance). On les présente comme des armes purement « antipersonnel » qui ne détruiraient que les équipements « sensibles » et perturberaient les transmissions.
Or, il faut savoir que ces bombes à micro-ondes se comportent comme des fours MO de très grande puissance qui produisent, de ce fait, des effets thermiques et des effets non thermiques.
On parle actuellement de bombes E dont la puissance dépasserait largement le gigawatt (1 GW = 1 milliard de watts). Pour une telle puissance rayonnée, on sait que les effets purement thermiques seraient ressentis à plusieurs centaines de mètres de distance. On peut donc dire que dans un rayon de près dun kilomètre autour du point dimpact, les êtres vivants (humains et animaux) seraient gravement brûlés ou affectés de troubles irréversibles (dont la cécité). Dans un rayon de deux à trois kilomètres, lexposition aux micro-ondes génèrerait des troubles plus ou moins graves et plus ou moins irréversibles. Au-delà de deux à trois kilomètres, on ne percevrait sans doute que les effets non thermiques, ceux que lon qualifie d « anti-matériel » : destruction des systèmes électriques, électroniques et informatiques.
Notons encore que les effets thermiques ou non thermiques, en agissant sur les systèmes électroniques et informatiques, peuvent provoquer des « effets collatéraux » graves, notamment lexplosion de missiles ou de bombes télécommandées situées dans la zone dimpact. Cest ainsi que si une (ou plusieurs) bombe(s) nucléaire(s) venaient à se trouver à proximité du point dimpact dune arme MFP, elle(s) pourrai(en)t exploser spontanément.
La chaleur dégagée par les bombes E peut aussi, à elle seule, provoquer lexplosion de produits divers (explosifs, carburants, gaz, solvants, ).
Les « bombes E » sont donc des munitions qui peuvent provoquer des dégâts très importants et parfois difficilement prévisibles.
Les armes MFP qui fonctionnent sur le principe du compresseur de flux utilisent un explosif primaire classique ou une « micro bombe A », bombe atomique de très faible puissance (du genre de celles qui équipent les « valises atomiques », voir notre précédent communiqué traitant déventuels tirs nucléaires en France).
Le schéma reproduit ci-dessous (extrait de louvrage de D. Depris) est celui du fonctionnement de principe dune arme MFP.
Ci-dessus, schéma de principe du fonctionnement dun compresseur de flux ou « bombe E » (bombe électromagnétique - daprès le « New Scientist »). On voit comment la propagation de lexplosion, dans le tube central, génère un courant extrêmement intense qui est transformé en une puissante impulsion électromagnétique juste avant lautodestruction de larme. Un système analogue utilise lénergie produite par une explosion nucléaire (mini-bombe tactique) pour générer limpulsion destructrice. Les bombes électromagnétiques peuvent être tirées par des canons à longue portée, larguées par des bombardiers volant à très haute altitude ou transportées par des missiles balistiques ou des missiles de croisière. Des mini-bombes de ce type peuvent tenir dans une valise. Leur puissance est alors limitée mais suffisante pour affecter un aéroport ou un complexe quelconque.
Pour mémoire, il existe dautres catégories darmes à énergie dirigée (voir louvrage de Daniel DEPRIS mentionné ci-dessus dont références à la rubrique « publications » de notre site Internet http://depris.cephes.free.fr ).
A propos de la guerre qui se profile en Iraq, nous rappellerons au passage que la famille Bush détient des intérêts financiers au sein du groupe qui chapeaute une part importante de lindustrie américaine de larmement. Les Bush ont donc personnellement intérêt à générer des conflits qui feront faire des profits considérables au groupe financier dont ils sont les actionnaires. Cest une sorte de « super délit dinitié » qui constituerait, en Europe, un scandale politique de grande ampleur.
Il nest pas non plus sans intérêt de rappeler que les origines de la fortune personnelle de Bush est pour le moins « suspecte », notamment si lon sait que le grand-père de lactuel président des USA fut directement impliqué dans le financement du régime nazi.
Outre les intérêts évidents de lindustrie pétrolière américaine (dont les Bush sont aussi actionnaires), il ne faut pas négliger les intérêts du lobby militaro-industriel dont les Bush, de père en fils, sont les plus ardents défenseurs. Cest ce que Daniel DEPRIS avait démontré, dès 1998, dans son ouvrage précité.
Le régime de Saddam Hussein, sil na rien dune démocratie, na jamais été une véritable menace pour le « monde libre ». On ne peut pas en dire autant du régime saoudien qui est au cur de la galaxie du terrorisme arabo-musulman. Les USA ne veulent attaquer lIraq que pour faire main basse sur les réserves pétrolières de ce pays, relancer leur industrie de larmement et sinstaller durablement au cur du Moyen-Orient.